'Je dois te pénétrer' : les discussions WhatsApp du prêtre Ayissi et une servante ont fuité

Paroisse Ste Marie De Logpom Affaire de mœurs à l'église

Wed, 14 May 2025 Source: www.camerounweb.com

Scandale au cœur de l'église catholique camerounaise. Le prêtre aux mauvaises intentions dévoilées est l'homme vers qui tous les regards se tournent actuellement. Son comportement est jugé incompatible avec sa fonction d'homme de Dieu, un père spirituel pour tous les membres de l'église et tous ceux ou toutes celles qui viennent vers lui pour trouver le salut.

Le prêtre Ayissi Xavier de l'église Marie Madeleine de Logpom est la personne accusée de harcèlement sexuel envers les mineures de la paroisse. Des captures d'écran de discussions WhatsApp ont même été partagées dans lesquelles on le lit en train de dire des choses obscènes à son contact qui l'a enregistré sous le nom de Padre François.

À Douala, l'église est secouée ces derniers jours après les cas d'agressions et d'harcèlements sexuels perpétrés par l'abbé François Xavier Ayissi Bedime qui est un prêtre sur les lieux. Selon des enquêtes préliminaires, il y a 3 mois, une jeune servante de messe a reçu étrangement des messages de l'accusé.

Ceux-ci était inappropriés. Le prêtre lui a demandé des photographies de son corps sans vêtement et tentait de l'aiguillonner à passer à l'acte avec lui. D'après des personnes de l'église, l'une des victimes de François Xavier Ayissi Bedime aurait même subi une agression à l'église.

Le prêtre lui faisait des attouchements répétés au niveau des parties intimes. Le prêtre a été surpris en pleine action par son sacristain. Une plainte a immédiatement été déposée contre lui auprès des autorités policières.

Mais selon une autre source, des avocats, juristes et hommes influents qui fréquentent la paroisse feraient des pieds et des mains en cachette pour faire retirer la plainte émise contre l'abbé au commissariat central numéro 4 de Douala. Dans l'une des photos de la discussion entre le père et la victime, on peut lire le prêtre : « Je dois te pénétrer, est-ce que tu le sais ? Est-ce que tu veux d'abord que je te pénètre ? ».

À la fille de répondre : « C'est la deuxième fois que vous m'envoyez ce message ». Le père reconnaît que « oui » en effet.

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