Michèle Ndoki a dans une publication, annoncé qu'elle est toujours candidate pour le poste de président du MRC. Elle sera probablement, si elle arrive à devenir le président du parti, celle qui va porter les couleurs de la formation politique en 2025.
"Ce parti n’appartient pas à Maurice Kamto. Maurice Kamto n'est PAS le MRC, le MRC n'est PAS Maurice Kamto. Ce n’est pas sa chose dont il dispose comme bon lui semble…", a écrit Me Ndoki dans une publication, suite à l'exclusion de Me TAMFU Richard du MRC par le professeur Maurice Kamto.
Et, c'est l'occasion, sinon, l'argument parfait, pour maintenir son projet de remplacer Kamto à la tête du MRC.
"L'on a en outre retiré Me Tamfu de l'équipe de communication du parti et prévenu qu'il serait traduit devant le Conseil de Discipline pour "manquement au devoir de réserve et de loyauté". C'est exactement à cause de ce genre de comportement que je maintiens ma candidature à la présidence du Parti. Et c’est exactement pour cette raison que nous voulons gagner : ceci n'est ni le parti, ni le Cameroun que nous voulons. Ce n'est pas qui nous sommes : nous, on ne nous fait pas taire, demandez à Martinez ! Même depuis l'au-delà il parle encore...Nous, on ne nous fait pas taire. Nous construisons avec les amoureux de Notre chère Patrie une Terre de personnes debout, sans haine, ouverte et sans crainte. Aucune exclusion, aucune manœuvre d'intimidation, aucune opération de boycott de concert, aucun saccage de boutique pendant la nuit, aucune agression d'artiste, aucune campagne de dénigrement dans les réseaux sociaux n'empêchera ça", peut on également lire dans la sortie de l'avocate.
Dans l'émission "En promenade avec" a qui elle s'est ouverte il y a quelques mois, l'avocate a évoqué le sujet relatif à sa candidature pour le poste de président du MRC.
A ceux qui pensent qu'elle veut éliminer politiquement Maurice Kamto, elle répond: "Je n'ai pas décidé de tuer Kamto. Le tuer est un vocabulaire mélodramatique. Et le dire comme ca, revient à trahir sa pensée. J'ai décidé de porter son action plus loin. J'ai décidé de porter son œuvre plus loin. C'est exactement le contraire que de le tuer", déclare Michèle Ndoki.
Au MRC "Je ne me tiens plus à la même place ou je ne voudrais plus me tenir à la même place, c'est-à-dire derrière lui… C'est une étape dont je me souviens encore avec tendresse et nostalgie. Je crois qu'on a fait des choses qui me marqueront jusqu'à la fin de mes jours. Est-ce qu'on doit en rester là? Je crois que non; on a encore beaucoup de choses très belles à faire", précise t-elle.