Je n'ai pas supporté la mort de mon père, je me suis autodétruit – le fils de Vivien Foé

Marc Foe Cameroun Cameroun Cameroun Marc Foé, le fils de Marc Vivien Foé

Tue, 5 Jun 2018 Source: www.camerounweb.com

Le fils de l’ancien international camerounais traverse de mauvaises passes. Il est en contentieux avec la justice pour vol avec arme et séquestration. Après sa première comparution devant la justice, Marc Foé a réagi.

A l’en croire, le décès de son père alors qu’il n’était qu’un enfant a aussi contribué à ces mauvaises fréquentations. « Je n'ai pas supporté la mort de mon père, je me suis autodétruit », s’est-il confié à un psychologue. « Son père a perdu la vie devant les caméras du monde entier. Il avait huit ans. Cet événement a bouleversé son parcours », ajoute son avocat Alexandre Plantevin pour soutenir la situation de l’ainé de « Marco ».

Un expert psychologue explique au procès que le jeune homme a vécu sous la forte pression familiale, chargé, en tant que fils aîné, de remplacer le père, selon la culture camerounaise.

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Il serait sous la pression familiale mais sa mère Marie-Louise Foé, âgée aujourd’hui de 42 ans, a témoigné que son fils n’avait jamais affiché un comportement agressif à la maison. "Je n'ai jamais vu Scott agressif à la maison", témoignage-t-elle.

A son retour du collège à Londres, il a été victime en 2011 d'un très violent coup de batte de base-ball au crâne qu'il impute à des skinheads. Après un coma, il en a gardé des séquelles persistantes, avec la pose d'une prothèse en titane à la place des os du front. Après une longue période de rééducation, Marc Foé a commis plusieurs actes de délinquance dans la région lyonnaise, où réside sa mère.

Marie-Louise Foé fait part de son désarroi de voir son fils impliqué dans l'agression d'un religieux, alors que son fils avait lui-même été victime et qu'elle fréquentait l'église de la victime. "Il est perdu, il n'arrive pas à retrouver son chemin", dit-elle, persuadée que son fils a été influencé et manipulé. Le jeune homme de 22 ans encourt 30 ans de réclusion criminelle. Le verdict est prévu mercredi.

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