Je ne veux pas être président : qui a suggéré cette idée à Samuel Eto'o

Samuel Eto'o Fils a fait une mise au point dans laquelle il reconnait que ses soutiens lui envoient toujours des ondes positives. « Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable. Je vous en remercie infiniment. J’ai consacré ma vie au football. Joueur depuis mon enfance jusqu’à l’âge adulte et, aujourd’hui, dirigeant sportif, j’ai donné le meilleur de moi-même ».

À un moment donné, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a tenu à rendre les choses limpides pour tout le monde sur sa potentielle candidature à l’élection présidentielle : « En ce qui me concerne, soyons clairs : la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto'o Fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun ».

Selon lui, cette clarification semble nécessaire pour que cesse « cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. Soyons constructifs. Rêvons grand pour notre "continent", donnons le meilleur de nous-mêmes chacun à la place qui est la sienne. Redonnons au football camerounais toute sa grandeur ».

Un activiste, très souvent bien renseigné, sait celui qui a soufflé cette idée à Samuel Eto'o Fils, ancien capitaine des Lions indomptables : « Pourquoi se justifier si on n’a véritablement rien à cacher, car il n’y a jamais de fumée sans feu », introduit-il.

Les soutiens de Samuel Eto'o Fils « n'ont pas inventé cette affaire "d’avenir présidentiel" si l’intention n’a pas existé quelque part. Le palais lui a sûrement exigé des explications claires, d'où cette sortie publique, car même lui il veut voir ses enfants grandir. Et comme tout un chacun a son "terminator" sur cette terre, donc lui-même sait exactement ce qu'il l'attend s'il essaie de se présenter », poursuit l’homme.

En fait, prévient-il, « sa candidature ne passera même jamais. Cette sortie aussi, c'est une façon de revenir dans les bonnes grâces du couple présidentiel. Je vous ai dit dernièrement que même la mère (Chantal Biya, ndlr) lui avait tourné le dos. Samuel Eto'o Fils n'a plus de soutien solide au palais et cette sortie sent Oswald Baboke pour revenir en force dans les bonnes grâces du couple présidentiel ».