'Je ne veux plus entendre parler de Eto'o ici': le vin est tiré à Etoudi

Samuel Eto'o, après les multiples accusations dont il a fait l'objet et les enquêtes ouvertes contre lui, a essayé d'introduire un document à la présidence de la République pour approbation. La réponse fut sèche!

D'après le lanceur d'alertes Boris Bertolt, Marc Brys n'est pas l'homme que voulait nommer Samuel Eto'o comme sélectionneur des Lions indomptables. Le choix du président de la Fécafoot était plutôt Hervé Renard. Il a même soumis son choix à la présidence de la République pour approbation. Mais en réponse, le ministère des Sport publie le nom d'un sélectionneur. Eto'o a découvert, tout comme les Camerounais le choix des autorités en charge des Sports.

A la présidence, il se rapporte que le SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh a répondu à son collaborateur qui a introduit le courrier de Samuel Eto'o qu'il ne veut pas entendre parler de lui.

"Samuel ETO’O a proposé à Ngoh Ngoh, Hervé Renard comme coach des lions indomptables. Quand le dossier est arrivé sur la table du SGPR, il a lancé: « Je vous ai déjà dit que je ne veux plus entendre parler de ce type ici», écrit Boris Bertolt.

10 demandes d'audience de Samuel Eto'o rejetées

D'après d'autres informations publiées par Boris Bertolt, le secrétaire général de la présidence de la République a rejeté plus de 10 demandes d'audience introduites par le président de la Fécafoot, depuis février dernier.

"Entre Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République et Samuel Eto'o, ce n’est plus le grand amour. En effet, depuis le discours du président de la République, Paul Biya, le 10 février 2024, Ferdinand Ngoh Ngoh a coupé tout communication avec Samuel Eto’o. Il a rejeté toutes ses demandes d’audiences, une dizaine depuis février, et ne lui répond plus au téléphone. L’homme à la punk a également demandé à ses proches de tenir à distances l’actuel président de la FECAFOOT. Des portes jadis ouvertes se referment aujourd’hui à la seule vue du Pichichi", écrit Boris.

"Ce divorce était déjà perceptible à l’écoute, en février 2024, de l’interview accordée par Eto’o à un journaliste de FRANCE 24. Répondant à une question sur des acteurs politiques qui chercheraient à lui mettre les bâtons dans les roues, Samuel ETO’O a déclaré ceci concernant l’homme à la punk : « je l’appelle affectueusement mon grand frère, même s’il est le patron … Je ne vais pas penser que mon grand frère ferait des choses dans mon dos », poursuit-il.