Je serai candidat en 2018- un député du RDPC

Elecam2 L’élu RDPC du Nkam veut briguer un 3è mandat

Thu, 27 Jul 2017 Source: cameroon-info.net

L’élu RDPC du Nkam veut briguer un 3è mandat de député. Dans cette interview, Gaston Komba se dit satisfait de ses précédents mandats.

Les prochaines élections législatives sont prévues en 2018. Après deux mandats, êtes-vous prêt à en demander à vos populations un 3è ?

Gaston Komba : Je pense bénéficier de la confiance des populations du Nkam. Donc logiquement, je suis candidat pour 2018.

A vous entendre, vous êtes plutôt satisfait de vos deux précédents mandats

Gaston Komba : Quand j’arrive à l’Assemblée Nationale en 2007, le département du Nkam est confronté à un problème d’enclavement multiforme. Sur le plan éducatif, infrastructurel, sanitaire, routier etc. Vous pouvez vous rendre compte aujourd’hui que du point de vue de l’enclavement éducatif, il pratiquement résolu à 99%. Il n’y a plus aucune zone dans le Nkam où un enfant est obligé de partir de son village pour un autre afin de se rendre à l’école. Il y a eu multiplication au moins par 5 du nombre d’établissements d’enseignement secondaire général et technique.

Ceci a d’ailleurs permis de faire revenir beaucoup de fils du Nkam qui allait à l’école dans les départements voisins. Cerise sur le gâteau, nous avons obtenu la délocalisation d’une partie de l’Université de Douala à Yabassi, à travers l’Institut de sciences halieutiques. Nous avons le premier lycée technique agricole à Yabassi et nous avons un ENIEG. Quand vous vous rendez à Yabassi aujourd’hui, c’est une ville vivante.

Vous avez aussi parlé de la santé et des routes

« …en 10 années, le Nkam a reçu plus qu’il n’en a reçu en 40 ou 50 ans »

Gaston Komba : Du point de vue sanitaire, plus de 14 centres de santé intégrés ont été construits. Trois sont en construction en ce moment, ce qui fera un total de 17. Concernant les infrastructures, le Nkam a cet avantage que les établissements qui sont créés sont construits et plusieurs services publics y ont des bâtiments. A propos des routes, nous pouvons tous constater qu’il y a un léger mieux dans le désenclavement de certaines localités. Notamment le Nord-Makombe, une partie de Kondjock et de Yabassi. En plus, le Nkam, dans le cadre du Plan d’urgence, a obtenu le bitumage de la route Douala-Bonepoupama-Yabassi qui est en fait une première partie de cette route qui doit aller jusqu’à Loum.

La 2è phase étant Yabassi-Sole-Loum. Une route qui va constituer la 2è voie de contournement d’accès à Douala. Il y a également la route Bafang-Nkondjock refaite, mais inscrite au nouveau programme du Fonds européen de développement comme étant une route prioritaire dans le cadre du désenclavement des bassins de production. Nous espérons qu’elle sera bitumée. En attendant, nous sommes dans une perspective de bitumage des points critiques de cette route qui s’étalent sur 9 km. En bref, en 10 années, le Nkam a reçu plus qu’il n’en a reçu en 40 ou 50 ans.

Candidat déclaré, cela signifie que vous avez déjà commencé le travail sur le terrain concernant la prochaine mandature ?

Gaston Komba : Bien sûr. Mais en fait, je suis un élu qui ne médiatise jamais ses tournées parlementaires. J’estime en fait que la tournée parlementaire fait partie de mon travail au quotidien. C’est un peu comme si un fonctionnaire, pour aller travailler dans son bureau, amène avec lui, la télévision. Je me demande même pour qui on médiatise les tournées parlementaires ?

Puisque si vous êtes sur le terrain, vos populations le savent. Je suis de ceux qui pensent que le parlementaire n’est pas le patron des populations. Il est plutôt leur employé. Parce que le jour où l’électeur met son bulletin dans l’urne en votre faveur, en fait, il signe avec vous un contrat de travail. Et vous devez aller lui rendre compte de l’évolution de ce travail.

Source: cameroon-info.net