C’est une affaire triste. Manifestement, la fille n’a pas de chance avec les hommes. Dépassée par la situation, elle n’a eu d’autres choix que de se confier sur les réseaux sociaux. Voici son histoire.
Je m'appelle Marie, 28 ans. J'ai reçu une bonne éducation de la part de mes parents. À 18 ans, j'ai eu mon premier copain avec qui j'ai fait trois ans avant de passer à l'acte. Il a été mon premier homme à 21 ans.
Quelques mois plus tard, les parents ont été au courant de la relation et m'ont interdit de continuer. C'était difficile mais j'ai mis fin sans que mon ami ne m'est rien fait de mal.
À 23 ans, je me suis engagé à nouveau, celui-ci était le contraire de mon premier homme, il a réussi à me mettre en confiance et m'a promis de m'aider à commencer un commerce que moi-même j'ai choisi. Mais il me demandait le sexe et me forçait toujours à me donner à lui à contrecœur.
À chaque fois, je lui demandais de se protéger, il me disait non, qu'il me considère comme sa femme alors il refuse de se protéger, qu'il n'a pas de maladie sexuellement transmissible. Au bout de 8 mois, je me rends compte qu'il m'utilise juste comme son objet sexuel alors j'ai tout arrêté.
C'est ainsi que j'ai rencontré un autre deux ans après. Il a dit qu'on allait se marier puisqu'il ne veut pas aller au sexe avant le mariage. Au bout d'un an, on allait finaliser notre union. On devrait faire les tests pour le mariage civil.
Les résultats ont montré que j'ai le VIH dans mon corps. Tout a basculé, le mariage a été annulé. Depuis lors, aucun garçon ne m'a plus draguée. Déjà bientôt deux ans que je souffre, je ne sais plus où mettre la tête.
Personne à qui me confier. Des fois, je pense à la mort. Que faire ? Je rêvais d'un foyer stable. Avoir des enfants et voilà ce monsieur a détruit ma vie. Je rappelle qu’avec mon premier homme, on s'était protégé pour la première fois et nous n'avons plus eu de chance de le reprendre avant de nous séparer.
Ce deuxième gars m'a anéantie, il m'a détruite pour mes parents. Pire, c'est un enseignant. Il n'aura jamais la paix. "Je vais tout faire pour toi" m'a filé le Sida.