L’ancien Directeur Général de l’agence de régulation des marchés publics, fondateur de l'Asmodisa (Association Mondiale pour la Défense des Intérêts et la Solidarité des Albinos) et président de la fédération paralympique est un fervent croyant. Il a toujours été dévoué à l’Eglise Epc qu’il fréquente. Il aime le chant et la chorale. Originaire de Mvoutessi dans l’arrondissement de Zoétélé, jean jacques Ndoudoumou à qui le célèbre groupe de balafonistes « Richard Band de Zoétélé » a fait une dédicace dans un tube est perdu des radars.
Son engagement à prêter sa voix au louange ces derniers temps doit avoir un lien avec le mauvais vent qui souffle. En effet en janvier 2012, le secrétariat général de la présidence de la République avait exigé au « blanc » le versement au Trésor public de 400 millions FCFA représentant des primes de recouvrement dilapidés, mais également de procéder au licenciement de 108 personnels sur les 302 que comptait alors la maison, convaincus de détenir de faux diplômes.
On lui reprochait dans certains milieux le népotisme, laxisme et pillage à grande échelle dont il faisait montre. Également en termes de reproches on y trouvait des paiements des missions fictives sur le terrain à des proches et parents.
Autre grief alors retenus contre Jean-Jacques Ndoudoumou, le fameux projet Azzamis, jamais abouti à la mise à sac de 800 millions de Fcfa alors que l’on attendait de ces financements la mise en place d'une banque de données à l'Armp. Rien que de la fumée au bout du compte. Jean Jacques Ndoudoumou aurait également évanoui près 62,6 millions FCfa, représentant le montant des primes de recouvrement indûment et personnellement perçues pour la période 2007-2010. Il était aussi mis en débet pour 62 millions FCFA.
Le comble c’est que « le choriste » a procédé au paiement de primes spéciales ou avantages indus, aussi bien à lui-même qu’à des personnels, mais aussi à d’autres personnes n'ayant aucun lien l’agence. Difficile de penser que ce dernier trouve le sommeil ces jours-ci avec le réveil du rapace.
Son Pca Hamadjoda Adjoudji, secrétaire adjoint du comité central du Rdpc qui a toujours validé les comptes pourrait être inquiété pour mieux comprendre ses motivations à passer l’éponge sur les comptes à problèmes.