Dans la continuité des révélations de Jeune Afrique, l'article explore le rôle central d'El Hadj Mohamadou Abbo Ousmanou dans le paysage politique camerounais, notamment dans la région de l'Adamaoua. Jeune Afrique souligne comment Amao a été le maillon principal du RDPC dans la région, contribuant de manière significative à maintenir la suprématie du parti au pouvoir malgré les défis.
Contributions Décisives dans les Années 1990 : Jeune Afrique rapporte que dans les années 1990, au début de la démocratie au Cameroun, Amao a joué un rôle crucial dans l'organisation de la conférence tripartite au Palais des congrès de Yaoundé. Le président Paul Biya lui a confié la mission de garantir la paix dans l'Adamaoua, soulignant ainsi son rôle de confiance au sein du parti.
Enjeu Majeur contre l'UNDP : L'article met en lumière le contexte politique dans lequel Amao a opéré, notant la présence de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maïgari comme une "menace". Jeune Afrique décrit comment Amao a, avec succès, contrecarré les efforts de l'UNDP pour éroder l'influence du RDPC dans la région.
Conflit avec l'UNDP : Jeune Afrique détaille le conflit entre l'UNDP et Amao, soulignant que Bello Bouba Maïgari avait désigné El Hadj Garou pour contrer Amao. L'article rapporte une véritable "guerre" entre les deux personnalités, caractérisée par des luttes financières et de pouvoir pour le contrôle de la région.
Triomphe de Amao : Jeune Afrique affirme qu'au terme de ces luttes, c'est El Hadj Abbo Ousmanou qui a finalement triomphé, réduisant considérablement l'influence de l'UNDP dans l'Adamaoua. L'article suggère que cette victoire a été particulièrement gratifiante pour Paul Biya, renforçant ainsi la position de confiance d'Amao au sein du RDPC.
Questionnement sur la Durabilité : Le texte soulève la question de la durabilité de la victoire de Amao, en particulier à l'approche des élections présidentielles de 2025. Jeune Afrique pointe les velléités de rébellion de l'UNDP et son regain d'influence dans l'Adamaoua, tout en notant qu'avec la disparition d'Amao, le RDPC perd un acteur clé pour faire face à ces défis.
A travers les détails fournis par Jeune Afrique, cet article offre un éclairage approfondi sur les dynamiques politiques dans l'Adamaoua, exposant les enjeux et les acteurs clés après la disparition d'El Hadj Mohamadou Abbo Ousmanou.