Depuis son départ de la primature camerounaise en 2019, Philémon Yang est resté relativement discret sur la scène politique. Critiqué pour sa gestion des troubles dans les régions anglophones, son nom avait progressivement disparu des médias nationaux. Pourtant, grâce aux révélations de Jeune Afrique, Yang est de retour sous les projecteurs, avec une nomination qui le propulse sur la scène internationale.
Nommé candidat de l'Afrique pour présider la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies, Yang a été proposé par le président Paul Biya et le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, en juillet 2023. Après des négociations intenses, sa candidature a reçu l'approbation des chefs d'État de l'Union africaine en février 2024, lors d'une réunion à Addis-Abeba, en Éthiopie. Bientôt, Yang s'installera dans la vibrante métropole de New York, où il exercera son rôle diplomatique à la tête de l'Assemblée générale des Nations unies.
Né en 1947 dans l'ouest du Cameroun, Yang est un ancien magistrat anglophone qui a gravi les échelons du pouvoir. De vice-ministre à ambassadeur, il a finalement été nommé Premier ministre en 2009, un poste qu'il a occupé pendant près de dix ans. Son soutien indéfectible à Paul Biya pendant les élections présidentielles lui a valu la réputation de porte-bonheur du président. Les révélations de Jeune Afrique ont mis en lumière son parcours politique remarquable, de ses débuts comme officier procureur à son ascension au sein du gouvernement camerounais.
Malgré son retrait de la scène politique nationale, Yang est resté un acteur influent en coulisses. Son éloignement des factions internes du parti au pouvoir lui a permis de maintenir une image de technocrate impartial. Ses relations avec des figures clés, comme le secrétaire général de la présidence et la première dame, ont renforcé son influence et l'ont ramené sur le devant de la scène. Les investigations de Jeune Afrique ont dévoilé sa prudence calculée, sa capacité à naviguer habilement dans les coulisses du pouvoir pour maintenir son influence.
Sa désignation à la présidence de l'AG des Nations unies offre à Yang une plateforme internationale pour représenter le Cameroun. Dans un contexte où la diplomatie camerounaise est critiquée pour son manque d'activité, Yang aura l'occasion de redorer le blason du pays sur la scène mondiale. Les analyses de Jeune Afrique soulignent l'importance de cette opportunité pour Yang et pour le Cameroun, offrant une perspective unique sur les défis et les opportunités qui l'attendent à New York.
Philémon Yang, longtemps éclipsé sur la scène nationale, fait un retour remarqué avec sa nomination à la tête de l'AG des Nations unies. Son parcours politique et sa prudence calculée, révélés par Jeune Afrique, ont fait de lui un acteur influent, prêt à saisir les opportunités qui se présentent. Son nouveau rôle à New York offre une chance unique de redorer le blason du Cameroun sur la scène internationale. Grâce aux révélations de Jeune Afrique, Yang entame un nouveau chapitre diplomatique, où les enjeux sont à la fois nationaux et mondiaux.