De jeunes Camerounais partagent leurs expériences professionnelles à travers un concept.
Ils s’appellent Bobby Shamahn, Yannick Tankeu, Thierry Ekouti, Anaïse Tchienda, Joëlle Ebongue, Joseph Kuate, le Président Tchop Tchop, Laura Dave… Ils viennent de divers milieux : musique, communication, édition, e-commerce, bande dessinée… et ils font partie des Masters, club qui regroupe de jeunes entrepreneurs camerounais participant à la vie sociale, culturelle et intellectuelle de leur pays.
Club soutenu par un concept, Amstel Leading Men. Objectifs : partager les expériences et offrir à la jeunesse du Cameroun des « role models » dont la clé de la réussite réside dans l’abnégation, le culte de l’effort, le dur labeur. Des valeurs bien présentes par exemple dans les propos de Bobby Shamahn, boss du label RedZone : « La souffrance et le bonheur sont tellement liés qu’on ne devrait pas s’offusquer de souffrir. »
Quelques-uns de ces jeunes patrons ont été présentés au public récemment à Douala. Partageant ainsi quelques tuyaux nécessaires pour atteindre ses objectifs, comme Yannick Tankeu, directeur général de Mountain Communication, connu pour l’organisation des soirées réseautage, une plateforme d’échanges entre acteurs du secteur des affaires : « Il faut être au bon endroit, au bon moment et rencontrer les bonnes personnes. »
Il a également insisté sur l’importance de bien redistribuer les richesses, afin que la croissance profite au plus grand nombre. Thierry Ekouti, patron de Theli RP, éditeur notamment du Quotidien de l’Economie, estime qu’entreprendre au Cameroun est une tâche ardue : « Il faut que la jeunesse puisse croire en elle-même. En plus de travailler dur, il faut être perspicace, être vif pour saisir les opportunités qui se présentent. »
A tous ces ingrédients, Laura Dave, présentatrice TV entre autres, ajoutera la passion. Aimer ce qu’on fait et surtout, croire en ses rêves. Autant de qualités indispensables pour se lancer dans l’auto-emploi.