Malgré la guerre civile et la crise sociopolitique traversées par la Côte d’Ivoire ces dernières années avec Laurent Gbagbo, le pays a réussi à se stabiliser aux prix d’innovantes politiques de développement. Le président de la République Alassane Dramane Ouattara en est pour quelque chose.
L’homme d'État ivoirien qui se fait souvent désigner par ses initiales ADO, a réussi à mettre la jeunesse de son pays au cœur même des priorités, contrairement au Cameroun de Paul Biya (90 ans) où les politiques semblent davantage favoriser les "vieux".
La gestion que fait du pays le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est décriée. Les plus grandes institutions (Sénat, Assemblée nationale, etc.) de la République sont confiées à des personnes mal en point et ne sont pas en pleine possession de leur capacité.
Les secteurs de la justice, l’économie, l’emploi, l’administration… sont minés par des scandales constants qui rongent le peu de confiance qu’il existe encore entre le peuple et les gouvernants. Les assassinats se multiplient, le tribalisme est fréquent et le mal rode à longueur de journée.
Pourtant chez les Ivoiriens, lorsqu’on se permet une petite comparaison, le résultat est sans appel. C’est le jour et la nuit. « Mon objectif est de faire en sorte que les jeunes sachent qu'un milliard de francs leur sera consacré par jour sur toute l'année 2023 », avait déclaré Alassane Ouattara pour cette année.
Le journaliste Rémy Ngono ne l’a pas oublié : « Le président Alassane Ouattara annonce qu'il offre un milliard par jour pendant une année à la jeunesse ivoirienne. Ça veut dire en gros 365 milliards pour les jeunes en 2023, et l'opération est reconduite chaque année. On peut ne pas l'aimer, mais force est de constater que Ouattara travaille, construit, augmente les salaires et s'occupe de la jeunesse en Côte d'Ivoire ».
En revanche, complète Rémy Ngono, « les "panafricons" camerounais qui avaient fui leur pays pour aller s'installer en Côte d'Ivoire avant de s'envoler en France et en Suisse, vous raconteront que c'est Paul Biya et Faustin-Archange Touadera alias Bangala en colère qui sont les meilleurs présidents panafricanistes parce qu'ils combattent la France ».
La même source regrette qu’ils « ne vous diront jamais que c'est Paul Biya qui a vendu toutes les entreprises camerounaises dont la prestigieuse Regifercam à Bolloré. C'est Paul Biya qui a tué Camair au profit d’Air France. Il a tué Intelcam au profit d'Orange et MTN. Et nous voici donc en "mode avion sans décollage" tous les jours de 12 heures à 14 heures ».