Joseph Charles Doumba était fidèle aux idéaux du parti - Jacques Fame Ndongo

Jacques Fame Ndongo OkJacques Fame Ndongo, MINESUP

Tue, 7 Mar 2017 Source: cameroon-info.net

A sa mort le 5 mars dernier, Joseph Charles Doumba était membre du Bureau d’honneur du RDPC, après avoir assumé les fonctions de Secrétaire de l’organisation et ensuite secrétaire général du Comité central.

«Nous sommes inconsolables au niveau du parti. Car, c’était un homme très engagé, très talentueux, très courageux, qui avait le sens élevé de la chose publique et du parti. C’était un homme qui aimait la jeunesse, il n’était pas hostile à la jeunesse. Il nous a tous quasiment couvés, formés, orientés au niveau du parti», témoigne Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du Comité central du RDPC, dans les colonnes de Cameroon Tribune en kiosque ce mardi.

Parlant de son expérience personnelle avec l’illustre disparu, Fame Ndongo indique que «lorsqu’il était ministre de l’information et de la Culture, il m’a également encadré alors que j’étais encore dans ce département ministériel. C’est vraiment une perte lourde et extrêmement pénible pour le parti».

Joseph Charles Doumba était dévoué au Président de la République, Paul Biya, apprend-on. «C’était un homme-clé, de principes, il était dévoué au Président Paul Biya. Il était inébranlable s’agissant des idéaux du RDPC. Mais aussi, s’agissant de la politique conduite par le Chef de l’État. Et même lors de la transition entre les deux Présidents en 1982, l’on nous signale qu’il fut l’un des témoins de cette grande transition», poursuit Jacques Fame Ndongo, par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur.

«Il prit fait et cause pour le président Paul Biya au moment où d’aucuns étaient relativement sceptiques, sinon perplexes, s’agissant de cet évènement rapide, imprévu et interrompu qui arriva le 4 novembre 1982. Le ministre Joseph Charles Doumba, jusqu’à sa mort, est resté un fidèle au Président Paul Biya, avec beaucoup de talent, d’intelligence, de courage, de perspicacité et de sagacité et de conviction», conclut Jacques Fame Ndongo.

Source: cameroon-info.net