Une nouvelle fracassante secoue le pays : la Confédération Syndicale des Travailleurs du Cameroun (CSTC) a annoncé une grève illimitée des employés des collectivités territoriales décentralisées à partir du 15 avril 2024. Cette décision radicale a été précédée de l'envoi d'un préavis au ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, ainsi qu'au Premier Ministre Joseph Dion Ngute.
Les travailleurs des collectivités territoriales décentralisées du Cameroun ont décidé de passer à l'action pour faire valoir leurs revendications. Parmi les points soulevés figurent des demandes de meilleures conditions de travail, des ajustements salariaux et une amélioration générale des conditions de vie. Ces travailleurs expriment leur mécontentement face à ce qu'ils perçoivent comme un manque de considération de la part des autorités envers leurs préoccupations.
Avant de déclencher cette grève illimitée, la CSTC a pris soin d'adresser un préavis aux plus hautes autorités du pays. Cette démarche vise à informer les autorités des intentions des travailleurs et à leur donner l'opportunité de prendre des mesures appropriées pour répondre à leurs revendications. Le ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, ainsi que le Premier Ministre Joseph Dion Ngute ont été destinataires de ce préavis.
Cette annonce de grève illimitée marque une escalade dans le mouvement social au Cameroun. Les travailleurs des collectivités territoriales décentralisées entendent ainsi faire entendre leur voix et obtenir des réponses concrètes à leurs demandes légitimes. La CSTC se positionne comme le porte-voix de ces employés et s'engage à défendre leurs intérêts avec détermination.
Cette grève imminente dans les collectivités territoriales décentralisées constitue un défi majeur pour le gouvernement camerounais. Les autorités seront désormais sous pression pour trouver des solutions afin d'éviter une paralysie des services publics et de répondre aux revendications des travailleurs. Cette situation mérite une attention particulière dans les jours à venir, alors que le pays se prépare à faire face à une crise sociale potentielle.