Au cours d’une conférence-dédicace organisée à l’Institut français de Douala, autour du thème : « Economie numérique au Cameroun : enjeux et perspectives », le nouvelliste a insisté sur les avantages liés à la vente ou au partage des ouvrages en ligne.
Après « La faim ne justifie pas les moyens », Joseph Mbarga, écrivain camerounais vient de mettre sur le marché littéraire un deuxième recueil de nouvelles intitulé : « le vieil homme est amer ». Pour mettre ces deux ouvrages à la disposition du public, l’auteur met un accent important sur la distribution numérique.
Cette technique, à l’en croire garantit plus d’un avantage à l’heure où internet et les équipements pour y avoir accès se démocratisent à une grande vitesse. « Le livre numérique favorise une baisse des coûts et une plus grande accessibilité du livre », a assuré l’écrivain.
C’est d’ailleurs cette vision avant-gardiste qui l’a poussé à choisir comme éditeur « librinova », une plateforme française d'aide à l'autoédition permettant à un auteur de créer son livre numérique, de le commercialiser.
Contrairement à l’édition physique, le livre numérique permet à son auteur d’acquérir plus facilement de la notoriété, les internautes pouvant le télécharger partout à travers le monde. «En tant qu’auteur, j’ai envie d’être lu.
Si quelqu’un veut lire mon livre mais n’a pas les moyens de l’acheter, qu’il lise la version numérique. S’il a de l’argent, qu’il l’achète.» A indiqué le nouvelliste camerounais. Il n’entend cependant pas délaisser la version papier qu’il vient de dédicacer, sachant que les deux formules devraient désormais cohabiter et se compléter.
Citant plusieurs auteurs ayant connu des expériences positives dans l’édition en ligne (Amanda Hocking, David Forrest, Agnès Martin-Lugand...), Joseph Mbarga appelle les auteurs camerounais à saisir comme lui, les nombreuses opportunités qu’offre la distribution des ouvrages sous la forme numérique.
Il les invite à converger vers les plateformes dédiées que sont: Amazon, Google, itunes… «Avec les livres scolaires en ligne, il suffit qu’il y ait une plateforme pour les jeunes pour que le livre soit partagé en quelques minutes. Pareil pour les cours.» A-t-il argué. Mais aller sur internet ne garantit pas fatalement le succès. « Il faut avoir un contenu de qualité », avise-t-il.