endez vous pris, rendez vous honoré ce mardi 16 octobre 2018 dans les studios de Canal 2 à Yaoundé. 20hr – le professeur Joseph Owona (JO) arrive au siège de Canal 2 de Yaoundé à Etoudi. Il est accompagné par sa fille, avocate et enseignante. Ils sont accueillis par l’ordinaire des lieux, le très prévenant et délicieux Jean Bruno Tagne (JBT). 21hr, le prof est invité au maquillage. Il en res- sort quelques temps après pour être conduit directement en studio.
21hr30, l’échange peut commencer entre deux individus qui ont l’air de bien se connaître. La phase d’observation ne dure guère. JTB met la pression, JO hausse le ton. Le prof balise le territoire de la science, tire la leçon des choses pour mieux clarifier le jeu et les enjeux. Au chapitre de l’élection président en cours, et à croire JO, aux termes des Articles 2 et 48 de la Constitution, aucun citoyen ne peut se permettre de se proclamer président de la République, sauf coup d’Etat, comme tant d’autres avant, à travers le monde ; conclusion de JO, « le politique a déshabillé l’agrégé… » dans l’attitude du candidat Maurice Kamto.
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Un ange traverse la salle. Sur l’affaire Bakassi, acteur foncier et témoin de pre- mier choix, JO restitue l’Histoire par le menu. La place et le rôle des uns et des autres sont clarifiés afin que nul n’en ignore… Oui, le Prof Kamto a rejoint l’équipe, à mi parcours, comme agent du Cameroun, avec d’autres. Soudain, les pre- mières alertes. De tous les coins du pays et de la diaspora monte une clameur qui crie à l’interruption du son dans les ménages.
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Tout de suite, des générations d’émissaires saisissent les res- ponsables de la technique. Un moment, j’ose m’y risquer moi aussi. En toute réponse, les techniciens opinent de la tête, et la vie continue. Sur le plateau, les interlocuteurs poursuivent sereinement leur débat, visiblement pas au cou- rant de la coupure. Du moins, l’invité surtout. Car, de son côté, depuis un moment, la cabine n’a de cesse d’alerter le présentateur sur quelque chose de … mystérieux.
La fin du programme intervient ainsi, jusqu’au traditionnel cadeau à l’invité, en toute convivia- lité. Interrogé, par la suite, sur la possibilité d’une rediffusion pour, éventuellement réparer les défaillances de la technique, le présentateur reste hésitant. Ces hésitations expliquent peut- être qu’il n’ait pas jugé utile, selon les usages, de raccompagner son invité à sa voiture… Peu importe la raison, l’on se sépare sur un goût d’inachevé…
Durant la brève évocation ci-dessus, le professionnel s’est tenu coi, évitant de se substituer au témoin, de peur de faire dire aux faits et signes autre chose que ce qui se laisse voir tout seul. A chacun de se faire son opinion ; un jour peut- être…