Joshua Osih révèle enfin pourquoi il ne coalisera jamais avec Issa Tchiroma et Bouba Maigari

En pleine campagne à Bamenda, Issa Tchiroma Bakary a appelé à l’unité nationale. Il a invité sécessionnistes, fédéralistes et partisans de l’État unitaire à dialoguer ensemble, une fois élu, pour trouver une solution définitive à la crise anglophone qui ensanglante le pays depuis 2016.

Un message fort lancé depuis le cœur du Nord-Ouest. Joshua Osih a décidé de lancer sa campagne à Bamenda malgré la crise sécuritaire. Malgré le climat tendu, quelques citoyens ont bravé la peur pour venir écouter son message. Lors de son discours, Joshua Osih a affirmé avec assurance qu’il est le seul parmi les 12 candidats à détenir une solution concrète et durable à la crise anglophone qui secoue cette région depuis des années. Quelques mois auparavant, l’honorable. Joshua Osih avait soutenu : « La crise anglophone a été créée à Etoudi. Aujourd’hui, la raison fondamentale pour laquelle il y a des radicaux dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est à cause du gouvernement. Je crois que nous pouvons chercher des solutions politiques à cette crise et c’est ce que nous proposons ».

Bien plus, dans un document visuel diffusé par le Social democratic front (SDF), on peut lire « Sauver le Cameroun, telle est notre mission. Programme politique ». Le parti dirigé par l’honorable Joshua Osih propose un « pal de sauvetage pour le Cameroun », un programme que son porte-étendard décrit comme audacieux, réaliste et centré sur le peuple.

Ce plan stratégique s’articule autour de plusieurs axes majeurs : mettre fin à la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en 100 jours ; restaurer la dignité et les opportunités dans le Grand Nord en un an ; transformer l’économie et la société en un mandat. Rappelons que le président du SDF a fermé catégoriquement la porte à Issa Tchiroma et Bello Bouba Maïgari, pour une coalition politique en vue du scrutin présidentiel.

Selon Joshua Osih, ceux qui ont contribué à la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ou au retard du pays, ne peuvent pas être ses partenaires politiques. « J'ai dit que quiconque se battait pour que cette crise existe dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et qui divertissait l'insurrection de Boko Haram dans le Grand Nord, je ne peux pas rejoindre cette personne. Je ne peux pas et même si la personne veut une coalition avec moi, je la refuserai. Je ne refuserai pas parce que je suis arrogant, je refuserai parce que j'ai des valeurs que je défends et ces valeurs ne me permettent pas d'aller à une course avec certaines personnes. Si un candidat a servi dans ce régime, si un candidat a contribué à notre pauvreté, si un candidat a contribué à notre manque d'infrastructures et ainsi de suite et quitte soudainement le régime parce qu'il ne le favorise plus ou veut diviser l'opposition : dois-je le soutenir ou accepter son soutien ? Non, ça ne peut pas arriver », a déclaré le président du SDF.