Journalisme au Cameroun : l’indépendance rime avec la précarité

Le journaliste se met au service d'une cause,

Le journaliste travaille dans l'intérêt du lecteur/ l'auditeur/ téléspectateur.

La recherche du sensationnel, corrompt ce beau métier. On veut faire de l'audience, pour cela, on prend des risques en piétinant L'ÉTHIQUE et la DÉONTOLOGIE.

Tout comme un juge, un journaliste doit être INDÉPENDANT, IMPARTIAL.

La propension à organiser des débats clashs, ensuite jouer les offusqués, trop peu pour le public.

Nous avons des débats de show, il ne faut pas se tromper de rubrique. Inviter des personnes qui ne se voient pas en peinture sur un plateau télé, ce n'est pas une douce médiation, c'est de la mesquinerie.

Un journaliste, doit éviter d'avoir un parti pris, il doit éviter d'être aux ordres, il doit juste faire son travail d'information.

Jouer avec sa plume, son micro décrébilise la profession.

Une belle profession, dénaturée dorénavant. Le 4e pouvoir, qui dégringole de plus en plus. Quand on travaille en toute indépendance, on finit par récolter de goûteux fruits de cette probité.