Le phénomène de la "bamiphobie"
Les messages de haine partagés sur les réseaux sociaux ont atteint un niveau inquiétant. La situation est décriée par les lanceurs d'alerte qui avertissent : les Camerounais ont tout intérêt à s'aimer et à s'accepter. Le membre de la diaspora Jorel Jacques Zang en rajoute une couche.
C'est un bamiléké qui dirige la ferme moderne du sud. C'est un bamiléké qui fait la pâtisserie du couple présidentiel donc, tous les gâteaux que vous voyez tout le temps Chantal Biya couper sont les œuvres d'un bamiléké.
Julienne Djuiga Fotso est l'une des intimes de Chantal Biya chargée de l'accompagner dans tous ses voyages et l'un des fils de celle-ci qu'elle a eu avec feu Fotso Victor est le gérant des biens des enfants Hertz (les jumeaux de Chantal Biya).
Enfin, c'est un bamiléké qui gère la colossale fortune de Emmanuel Franck Biya. D'ailleurs, il était à l'Ouest il y a quelques semaines pour le deuil du papa de son gestionnaire. Si les Biya qui sont Ekang arrivent donc à faire confiance à des bamilékés au point de leur confier la gestion de leurs biens et de ce qu'ils consomment, vous devez donc comprendre que les tribus des uns et des autres ne sont pas le problème des Camerounais.
Le problème des Camerounais, c'est une minorité d'individus et de privilégiés au sommet de l'État et qui se recrutent dans diverses tribus du Cameroun et tout particulièrement les Ekang et bamilékés qui ont toujours été comme des siamois dans les bonnes choses comme les mauvaises.
Donc à vous du bas peuple de réfléchir en prenant conscience une bonne fois pour toute que le tribalisme que vous vous forcez à prôner surtout sur la toile n'est qu'une arme de destruction massive dont vous serez encore la seule victime si vous persistez dans votre bêtise.
Arrêtez le tribalisme et indexez vos gouvernants. L'Ekang ou le bamiléké ou le bassa, etc. n'est pas votre problème. Les dirigeants sont le problème.