Le cas Junior Ngombe continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Il a été libéré mais des révélations pas très réjouissantes font surface.
L’une d’elles vient de Jorel Jacques qui dit que « C'est juste terrible. Comme ça, on a arrêté Junior Ngombe sans rien lui dire ».
Dans les détails, il informe qu’on « l'a juste interpellé et envoyé sur Yaoundé sans qu'il sache la raison de son interpellation. Et c'est après deux jours qu'on lui demande s'il est au courant du motif de son arrestation, sans toutefois même lui dire de quoi il retourne ».
L’activiste se demande dans quel pays sommes-nous ? « Donc un matin, on se lève et on t'arrête juste comme ça sans te dire le pourquoi et c'est après des jours qu'on vient te demander si tu es au courant du pourquoi on t'a arrêté. Incroyable ».
Un observateur commente le post du Camerounais : « On est dans une colonie. Les administrateurs rendent compte à la hiérarchie (nouveau nom de la métropole). Les indigènes sont des administrés et non des citoyens. Les gouvernants sont des gouverneurs et non des élus ».
L’enjeu de la transition, dit-il, « c'est décoloniser la gouvernance. Je dis transition et non alternance. L'alternance est un changement de gouvernants. La transition sera un changement de gouvernance. Les Camerounais doivent se réapproprier leurs pays. Cesser d'être des locataires dans leur propre pays ».
« Quand on te reconduit un récépissé de CNI pendant 4 ans, tu es un locataire dans ton propre pays. Tu te croyais citoyen à la naissance alors que tu n'es qu'admissible et un sans papier en sursis. Le jour où nos gouvernants seront des élus responsables devant leurs électeurs, on aura un peu avancé. Pour l'instant, ils sont responsables devant leur démiurge », tacle l’intervenant.