Justice - Accusé d'avoir diffamé "Ayah Foundation", un militant du Rdpc risque la prison

. César Ngomo Honoré, puisqu'il s'agit de lui avait accusé la fondation Ayah de livrer les armes aux ambazoniens

. Une plainte a été déposée contre lui à la police judiciaire de Yaoundé

. Il risque 6 mois de prison

César Ngomo Honoré, militant du parti au pouvoir le Rdpc est convoqué à la police judiciaire pour des faits de diffamation contre "AYAH Foundation"...

Le militant Rdpc avait sur un plateau-débat sur Équinoxe Télévision, affirmé que la fondation AYAH livrait des armes aux rebelles séparatistes et que leurs ambulances avaient été interceptées par l'armée qui avait trouvé des armes à bord.

Une plainte pour diffamation avait été déposée par AYAH foundation à la Pj de Yaoundè et César Ngomo y est attendu à pour apporter les preuves de ses allégations.

Il est à rappeler que la fondation AYAH est l'Ong locale la plus active dans les régions anglophones en guise d'assistance humanitaire aux populations déplacées du fait de la guerre.

Le code pénal Camerounais puni la diffamation en son article 305 d'une peine pouvant atteindre 6 mois d'emprisonnement ferme.

D’après cet article, la diffamation peut entraîner jusqu’à six mois de prison et une amende de deux millions de francs CFA (quelque 3 000 euros). De plus, selon l’article 218 du code de procédure pénale, si l’inculpé peut justifier d’un domicile connu, la détention provisoire n’est légale qu’en cas de crime.