Justice : J. Remy Ngono traîné en justice par le président Centrafricain

J. Rémy Ngono

Mon, 13 Jun 2022 Source: www.camerounweb.com

• Le Président Touadera est décidé d'en découdre avec le journaliste Camerounais J. Rémy Ngono

• Il reproche au journaliste de l'avoir diffamé dans un direct Facebook

• Une plainte a été déposée au Tribunal correctionnel de Bangui

Une citation directe a été adressée a J. Remy Ngono le Sept Juin der par devant le Tribunal Correctionnel de Bangui pour infraction d'outrage au Chef de l'Etat, a appris la rédaction de camerounweb.com. Le mis en cause est appelé à se présenter le 23 Juin prochain à 8h.

En effet dans une émission en direct sur les réseaux sociaux, devenue virale, le journaliste J. Rémy Ngono avait mentionné que le chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadera serait complice du mafieux camerounais Émile parfait Simb, à qui il a donné un passeport diplomatique et la nationalité centrafricaine. Le chroniqueur de RFI a révélé comment Touadera utilise sa position pour protéger des entités criminelles internationales. Le président centrafricain y est présenté comme le parrain d’une mafia savamment orchestré par des feymans camerounais.

C'est suite à cette émission que la République Centrafricaine a porté l'affaire en justice. "Délit d'offense à un Chef d'Etat" <\i> , tels sont considérés les propos de Remy Ngono. Des propos qu'il devrait donc répondre devant le tribunal centrafricain. L'activiste et journaliste camerounais Rémy Ngono est poursuivis par le gouvernement centrafricain sur le fondement des Articles 132, 133, 134 ET 135 du Code pénal centrafricain.

Or, en réalité, les faits semblent donner raison à J. Rémy Ngono. Le chef de l’État centrafricain a permis à Émile Parfait Simb, ce mafieux camerounais dont tout le monde sait pertinemment qu’il a arnaqué plusieurs centaines des milliards de francs cfa de ses compatriotes camerounais, de s’enfuir en RCA. Dans ce pays, les autorités lui ont attribué un passeport diplomatique, la nationalité centrafricaine, et le nommé même conseiller spécial du Président de l’Assemblée nationale. Un fait choquant pour ses victimes qui se sont énervés du comportement des dirigeants centrafricain, en premier le Président de la République qui a fait autant son éloge en public.

Source: www.camerounweb.com