• Encore un drame au Cameroun
• Les assassins ont de nouveau frappé
• Deux enfants ont perdu la vie
Les malfaiteurs sévissent. Des actes ignobles sont en vogue dans les régions du Cameroun. Dans l’Extrême-Nord, deux (02) enfants ont été assassinés à Kaélé. Ensuite, leurs corps sans vie ont été découverts dans un cours d’eau.
Les victimes s’appellent Madeleine Zekine (09 ans) et Georges Pagou (04 ans). Ils sont des élèves à l’école publique de Poukibi. Ces derniers sont sortis de la maison familiale la veille de leur mort pour une cueillette de légumes. C’était la dernière fois qu’on les voyait en vie.
Le crime a eu lieu le weekend dernier à Kaéle dans le département du Mayo-Kani. Leurs corps sont découverts dans le lit d’un cours d’eau. Les premiers travaux effectués par le médecin légiste indiquent que les deux enfants sont morts par étranglement.
Les deux écoliers ont reçu des coups de poignard. Néanmoins aucun de leurs organes n’a été prélevé. En l’état, les corps ont été remis à la famille pour inhumation. Une enquête judiciaire a été ouverte pour retrouver et juger les auteurs du crime.
Sud-Ouest : des civils exécutés par des séparatistes en plein culte du dimanche
Dimanche le 29 mai 2022, des personnes (hommes et femmes) étaient regroupées pour des cultes dans la région du Sud-Ouest. Une vingtaine d’entre elles ont été froidement tuées par des combattants séparatistes.
Les autorités locales et des sources sécuritaires jointes par les médias ont confirmé que les affrontements ont bien eu lieu dimanche le 29 mai et lundi le 30 mai 2022 dans les régions frontalières entre le Cameroun et le Nigeria.
Comme l’a affirmé le maire de la commune d’Akwaya repris par le site d’informations Actu Cameroun, les séparatistes ont pris d’assaut les localités des Kajifu et Obonyi. Celles-ci sont situées dans l’arrondissement d’Akwaya, département de la Manyu dans la région du Sud-Ouest où des personnes étaient regroupées pour des cultes de dimanche.
« Ils ont voulu enlever des personnes pour les emmener avec eux, mais la population s’est opposée. Ils ont lâchement ouvert le feu sur nos populations. Entre dimanche et lundi, nous avons enterré dix-sept (17) personnes. Soixante-cinq (65) autres personnes ont été blessées. La ville porte le deuil », a tristement laissé entendre le maire Ekwalle.
On apprend que ce bilan a été ensuite confirmé par le gouverneur du Sud-Ouest. En réalité, les affrontements meurtriers auraient provoqué des tensions entre les séparatistes anglophones du Cameroun et ceux du Biafra au Nigeria.