• Michelle Ndoki est sur toutes les lèvres
• Elle veut présider le MRC
• Les militants n’entendent pas la chose de la même oreille
Si Michelle Ndoki voulait que tout le Cameroun parle d’elle, c’est chose faite. Elle a trouvé la stratégie parfaite pour parvenir à ses fins. En pleine émission à la télévision, la militante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé sa candidature pour la présidence du parti présidé par Maurice Kamto.
Depuis sa communication, beaucoup d’acteurs politiques, surtout du côté du MRC, sont montés sur leurs grands chevaux. En l’état, plusieurs versions sont évoquées pour expliquer la situation et la position de Michelle Ndoki, y compris la théorie du complot, celle qui voudrait que la candidate déclarée soit utilisée par le RDPC de Paul Biya pour créer des dissensions dans le parti de Maurice Kamto, autrement dit, diviser pour mieux régner.
« J’annonce que je suis candidate à la présidence du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Je viens aujourd’hui vous confier avec foi mon rêve de Camerounaise et du MRC, de démontrer que l’alternance est possible. C’est un homme pour qui j’ai une admiration profonde pour son intelligence, sa compétence. J’ai une admiration pour sa ténacité et son engagement indéfectible de faire ce qu’il faut pour que le rêve qu’il a apporté devienne une réalité. Je suis partie du Cameroun parce que je me sentais en danger. Faire le choix de revenir ici était difficile. J’étais en Côte d’ivoire entre novembre 2020 et aujourd’hui », a laissé entendre Michelle Ndoki.
Un autre militant du parti, du nom de Mathieu Youbi, y voit clair. Le parti et l’entourage de Paul Biya est derrière cette affaire, eux qui ont tant peur que le MRC de Maurice Kamto soit un redoutable adversaire à l’élection présidentielle de 2025 : « On a eu confirmation. Le RDPC et ses alliés redoutent la candidature de Maurice Kamto. Heureusement que le destin de Maurice Kamto ne dépend pas d’eux ».
Aujourd’hui, parmi les erreurs politiques de Maurice Kamto, l’on évoque sa décision de boycotter les élections législatives et municipales. A l’époque, cela avait rendu mécontents des cadres du parti comme Célestin Jamo Djamen qui a tourné le dos à Maurice Kamto.