Pour l'après Biya, le RDPC a déjà prévu plusieurs scénarios. Le président du MRC, l'ancien ministre Maurice Kamto fait parti des éléments pris en compte dans les calculs.
Le coup d'Etat au Gabon a donné des idées aux "penseurs" et "stratège" du RDPC. Conscients qu'un coup d'Etat peut arriver aussi dans leur pays, surtout avec l'état de santé inquiétant de Biya, ils s'organisent déjà, afin que le pouvoir ne tombe pas entre les mains de l'opposant.
Une sortie dans ce sens, a été faite par l'enseignant Rifoé. Arlette Framboise Doumbé Ding rentre dans ce débat.
"D'abord ils disent que Maurice Kamto (MK) ne sera jamais président. Ensuite, les mêmes disent que si MK devient président il y aura coup d'État. Donc ils admettent déjà que MK peut être Président. Je note cette évolution dans leur pensée et ajoute qu'un coup d'État peut échouer.
Tout ce qu'il y'a à faire lorsqu'on est démocrate est d'apprendre à quitter le pouvoir. Le Cameroun n'est ni un royaume , ni la propriété d'une famille, ni celle d'une ethnie. Et aucune de nos 300ethnies ne peut valablement prétendre avoir le monopole de l'aptitude à gérer les choses de l'État. On ne peut pas accepter la démocratie sans en accepter les règles et principes. L'un de ces principes veut qu'on sache partir pour laisser la place aux autres.
Je tenais à le dire à l'enseignant Rifoé dont l'ivresse et les privilèges du pouvoir tribal ont faire dire en mondovision qu'il y aura coup d'État si MK est élu Président du Cameroun. Je doute fort qu'au-delà des privilèges du pouvoir tribal, ce Rifoé là soit capable de défendre les valeurs qui font avancer une nation.
A sa place j'aurais mis en avant la nécessité pour le Cameroun de mettre en place des institutions véritablement démocratiques pour prévenir les coups d'État et les troubles comme ceux qui ont cours en ce moment au Noso. Car, c'est la confiscation du pouvoir par diverses fraudes et sa tribalisation qui sont la source principale de la guerre du Noso qui n'aurait probablement jamais eu lieu si le Cameroun connaissait à sa tête des alternances régulières comme dans tout pays démocratique.
J'aimerais dire à Monsieur Rifoé que après 40 ans au pouvoir , il faut admettre que Paul Biya à fait son temps et à donné tout ce qu'il avait à donner et qu'il est temps qu'un autre Camerounais , peu importe ses origines ethniques, apporte une nouvelle vision et un nouveau souffle à un pays qui n'est presque plus gouverné. Si oui par à coup et c'est déplorable.
Monsieur Rifoé devrait d'ailleurs, s'il est honnête, reconnaître que cette façon de diriger un pays en dormant est déplorable car les conséquences qui en découlent crèvent l'œil: accroissement de la pauvreté, du chômage, du tribalisme, du désespoir, de l'inversion des valeurs etc.
Et surtout, faible capacité de production des richesses. Tout cela devrait préoccuper de façon prioritaire tout analyse qui se penche sur la situation du Cameroun. Au-lieu de cela, un imposteur nommé Rifoé fait une fixation sur MK et parle du coup d'État. Tout ce qui préoccupe les imposteurs de la même écuries ce sont les privilèges liés au pouvoir et non le Cameroun et les aspirations profondes du peuple. C'est malheureux".