Ketcha Courtès mobilise des spectateurs et les abandonne après le match

• Plusieurs personnes ont été abandonnées à Bafoussam

• Elles se sont débrouillées pour rentrer

• Il n’y avait plus de bus

Le stade de Kouekong de Bafoussam a connu plus de spectateurs que lors du premier match. à l'occasion des rencontres de la 2ème journée de la Can 2021, qui opposaient premièrement, le Sénégal à la Guinée, puis le Zimbabwé au Malawi, des appels ont été lancés par le gouverneur de la région de l'Ouest, Awa Fonka Augustine et certaines élites populaires de la région à l’endroit des populations qui voulaient assister à la rencontre.

C'est ainsi que Célestine Ketcha Courtès, ancienne présidente de la panthère sportive du Ndé, a permis aux jeunes, qui souhaitaient ardemment vivre eux aussi en direct de Bafoussam, cette grande fête du football africain, de voir le match. Elle a ainsi offert plus de 500 tickets d'entrées au stade de Kouekong, pour les matchs de ce vendredi, tout en promettant d’assurer le transport, en aller et retour.

Pour la rencontre plusieurs bus ont fait la ronde du département de Bangangte pour porter les populations, tout allait encore bien, nous avons vu le match en toute satisfaction et cela a permis à plusieurs d’entre nous d’entrer dans un stade de football pour la première fois », raconte un jeune qui était de la partie. Seulement c’est après le match que tout a changé, quand les spectateurs se sont vus abandonnés après le match. « Nous avons attendu les bus fatigué. Certains membres ont commencé à s’en prendre aux chefs des délégations pourtant eux-mêmes semblaient aussi dépassés par ce qui se passait. Finalement nous avons compris que le retour c’est sauve qui peut. Certains qui ont des familles à Bafoussam ont rejoint leur famille. Les autres étaient obligés de chercher des occasions pour rentrer à Bagangte », ajoute le jeune.

Celstine Ketcha Courtes tente depuis cet incident de lisser croire que les populations ont été transportées en aller-retour, mais les témoignes de plusieurs personnes ne cessent de l’accabler. Il faut ajouter que ce ne sont pas seulement les délégations venues de Bangangte qui ont été abandonnées. Celles venues des autres départements ont subi le même sort.