La récente conclusion de l'affaire de Dame Djenabou Aboubacar a suscité des interrogations sur l'équité du système judiciaire au Cameroun. Reconnaissant sa culpabilité pour évasion et défaut de Carte Nationale d’Identité, la décision du Juge d’Instruction Bobolo Hervé Serge de condamner l'accusée à une amende de 30 000 FCFA a été accueillie avec soulagement par certains, mais a également soulevé des préoccupations sur le traitement des affaires judiciaires.
Cette affaire a été suivie de près, en particulier sur les réseaux sociaux, mettant en lumière certaines lacunes du système judiciaire camerounais. L'acquittement de Dame Djenabou Aboubacar pour le vol de téléphone a suscité des réactions mitigées, soulignant la nécessité d'une réflexion sur la justice et l'équité.
Selon le Juge d’Instruction, la décision était basée sur des solutions juridiques disponibles pour cette circonstance exceptionnelle, notamment la grâce en raison de son statut social précaire. Cependant, l'activiste Polycarpe Atangana Eteme a souligné que cela soulève des questions sur la justice et l'équité dans le traitement des affaires judiciaires.
Cette affaire met en évidence l'importance de la présomption d'innocence et de l'équité dans le système judiciaire. Un juriste a déclaré : « Il est essentiel que chaque individu soit traité de manière juste et équitable devant la loi, quel que soit son statut social ou économique. La reconnaissance de la culpabilité pour certains chefs d’accusation et l'acquittement pour d'autres soulèvent des questions sur la transparence et l'équité du système judiciaire. »
L'affaire souligne également la nécessité d'une réforme judiciaire pour garantir un traitement équitable pour tous. « Il est essentiel que les décisions judiciaires soient fondées sur des preuves solides et équitables, et qu’elles reflètent les principes de justice et d’équité. La complexité de cette affaire souligne la nécessité d'une réforme pour garantir l'équité et la justice pour tous », affirme une source d'Actu Cameroun.