Une circulaire du 16 août 2023 de la communauté urbaine soulève des préoccupations au sein de la ville de Douala, le Dr Roger Mbassa Ndine, est accusé de mépris et de violation manifeste des lois régissant la publicité au Cameroun, de rébellion face aux directives de l'état central et d'extorsion de fonds. Cette situation suscite l'indignation des annonceurs, des régies agréées et des citoyens conscients de la nécessité de respecter la légalité dans la collecte des recettes fiscales au Cameroun.
Le 22 mai dernier, le ministre de la Décentralisation avait clairement énoncé que les maires engageaient leur propre responsabilité, ainsi que celle de leur municipalité, s'ils tentaient de réclamer des redevances publicitaires illégales. Cette déclaration avait été faite en réponse à de nombreuses plaintes provenant à la fois des annonceurs et des régies agréées du Mincom. Le ministre précisait que seul le droit des timbres sur les opérations publicitaires, conformément aux articles 588 et suivants du code général des impôts, est exigible. Cette somme étant ensuite reversée aux mairies via le Feicom.
Cependant, le maire de Douala, appuyé par son directeur juridique Moukete et l'usurpateur Brice Meilo Sigue, a délibérément ignoré ces directives. Des actions ont été entreprises via des convocations et réunions pour forcer les annonceurs à payer lesdites redevances publicitaires illégales, désormais sous l'appellation de « produits de concession des emplacements publicitaires ».
Face à l'opposition des annonceurs éclairés contre ces mises en garde, la stratégie a consisté à interdire certaines grandes sociétés, telles que Total Cameroun, Guinness Cameroun, PMUC, Canal+, Boissons du Cameroun, The Cola Company et Nestlé, de faire de la publicité dans la ville de Douala, dans le but d'intimider les autres annonceurs, continuer la mafia et se faire plein les poches. Ce document est brandi aux autres annonceurs pour exiger et orienter des paiements vers la nouvelle régie (Shunber Krupp) créée au nom d'un certain Ngoko Hyacinthe, gérée par Carine Happi, appartenant à Brice Meilo.
Ces agissements du maire et de ses collaborateurs contredisent ouvertement la législation en vigueur. Les contrats signés depuis 2020 entre la mairie et certains régisseurs véreux sont illégaux, en violation de l'article 121 du Code général des impôts qui interdit toute forme de concession pour la collecte des impôts et taxes. (Contrats à dénoncer). De plus, les prétendues accréditations et les cautions imposées aux régisseurs sont en contradiction avec la loi. (Je l'ai suffisamment expliqué depuis 2022).
Il est impératif de souligner que les mairies ne peuvent exiger que des frais d'implantation à hauteur de 1% lorsque le panneau publicitaire est situé sur l'espace public, conformément à l'article 88 du Code général des impôts. Les annonceurs sont désormais encouragés à se tourner vers les régies agréées du Mincom de leur choix, en accord avec l'article 14 de la loi de décembre 2006 et l'article 592 du Code général des impôts.
Face à cette situation, il est crucial que les citoyens, les contribuables et les régies agrées dénoncent collectivement ces actes de rébellion et soutiennent l'État dans la restauration de la légalité dans le domaine de la publicité au Cameroun. Il faut continuer de dénoncer ces pratiques illégales et exiger des comptes des responsables municipaux et complices qui tentent de contourner les lois en place, imposent les entreprises en situation de monopole (Shunber Krupp) en exploitant les ressources publiques de manière injuste et inappropriée.