Dans un revirement inattendu, le sort de Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko reste incertain après la publication de documents présumés annonçant leur remise en liberté. Un magistrat, le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé, a déclaré que les documents en circulation ne sont pas authentiques, plongeant les partisans des deux accusés dans la confusion.
Quelques heures seulement après la diffusion de documents censés provenir du juge d'instruction militaire Sikati Kwamo, affirmant la libération imminente de Belinga et Eko Eko, une note confidentielle a été révélée, démentant l'authenticité des premiers documents.
Le Commissaire du Gouvernement a adressé une correspondance au régisseur de la Prison principale de Yaoundé, précisant que les documents sur la prétendue remise en liberté des deux suspects ne sont pas authentiques. "Il n'émane pas de lui ; il n'est donc pas authentique," indique la correspondance.
Le magistrat exhorte le régisseur à ne pas libérer les accusés sans en référer, soulignant que le document en question n'a pas été émis par le juge d'instruction. Cette volte-face crée une incertitude juridique majeure autour de l'affaire Martinez Zogo qui a déjà suscité une vive émotion nationale.
Rappelant les circonstances tragiques de l'assassinat de Martinez Zogo en janvier 2023, l'article met en lumière les allégations portées contre Jean Pierre Amougou Belinga dans l'émission "Embouteillage" et souligne l'impact médiatique de cette affaire au Cameroun.
Le mystère persistant autour de la détention de Belinga et Eko Eko souligne les enjeux considérables de cette affaire complexe, qui continue de captiver l'opinion publique au Cameroun. Alors que des spéculations et des controverses entourent cette nouvelle tournure, la question demeure : qui est réellement derrière l'assassinat de Martinez Zogo ?