Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a affectivement quitté le Cameroun, craignant de se faire arrêter. Depuis sa position, tantôt en France, Tantôt en Espagne, il continue son bras de fer avec des puissants ministres de Biya.
Il joue les dures en prenant des décisions qui l'engagent dans un bras de fer avec l'Etat du Cameroun. Mais depuis que Eto'o a quitté le pays, il n'est plus rentré. Les photos de lui et ses filles ce weekend en Espagne, prouvent suffisamment qu'il s'est posé en Europe pour quelques mois, le temps que la tempête se calme et pour qu'il puisse avoir la latitude de mener sa "guerre" contre le régime de Yaoundé, sans prendre le risque de se faire arrêter.
Parce que Eto'o sait que le régime de Yaoundé a des éléments réelles contre lui et pourrait le prendre à tout moment, pour détournement des deniers de l'Etat. L'on fait ici allusion à l'argent qu'il a sollicité et obtenu de l'Etat, dans le cadre de la participation des Lions indomptables à la Coupe du monde Qatar 2022 et la CAN 2023 en Côte d'Ivoire.
C'est sans doute la raison pour laquelle Pierre Blériot Nyemeck pense que Samuel risque de se retrouver à Kondengui, s'il continue de tenir tête aux autorités.
"Je vous ai dit, le président de la république a demandé qu'on laisse Samuel Eto'o aller jusqu'au bout de son idée principale. C'est à dire que si le but de Samuel Eto'o est de ridiculiser l'État, alors qu'il ridiculise l'État et vous irez lui donner à manger à Kondengui. C'est aussi simple que cela", a déclaré l'analyste dans l'émission Libre Expression du dimanche 12 mai.