Plusieurs médias camerounais ont titré ce lundi sur les manœuvres du directeur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo pour obtenir la mise en liberté de l’homme d’affaires Amougou Belinga. Le patron du groupe l’Anecdote, grand ami du DCC est inculpé pour complicité de torture sur le journaliste Martinez Zogo. Avant cette décision du juge d’instruction qui a envoyé Amougou Belinga à la prison centrale de Kondengui, Samuel Mvondo aurait tenté de faire répercuter une fausse instruction du chef de l’Etat ordonnant la libération d’Amougou Belinga. Le journal Repère, indique que l’opération a finalement échoué. Les magistrats n’auraient pas cédé à la pression.
Si Samuel Mvondo Ayolo est prêt à tout pour sauver le soldat Amougou Belinga, c’est parce que ce dernier détiendrait d’importantes informations confidentielles sur lui. Selon le journal Projection en kiosque ce lundi 06 mars 2023, la fille aurait vendu un terrain à Amougou Belinga. Il s’agit précisément de la parcelle qui abrite l’immeuble Ekang d’Amougou Belinga. Les relations entre Mvondo Ayolo et le Zomloa des Zomloa vont vraisemblablement au-delà du cadre professionnel. Plusieurs pontes du régime Biya pourraient tomber si jamais Amougou Belinga décidait de se mettre à table.
« Du bout de sa fonction de Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo dont la fille a vendu le terrain où est construit l’immeuble Ekang appartement à Amougou Belinga formellement inculpé dans l’affaire Martinez Zogo, vient lamentablement d’échouer dans sa tentative de faire libérer les suspects de cette affaire Martinez Zogo qui émeut tout le monde entier en faisant croire aux juges en charge de l’affaire que le président de la République a instruit cela. Que nenni ! La vigilance des magistrats a permis de découvrir la supercherie dont l’échec vient d’épargner le Cameroun d’un soulèvement populaire, car les populations qui suivent de près cette affaire, veulent voir les coupables du crime crapuleux répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes » , peut-on lire dans le journal Projections.