Kumba: le décès tragique de Sophie Mandengé sème la psychose

Sophie Mandengé Maloba a été grièvement blessée vendredi par un groupe de personnes armées non identifiées alors qu'elle se trouvait sur le campus de la Alpha Bilingual Nursery and primary School; une école maternelle et primaire située dans la plantation Camdef de la Cameroon Development Corporation (CDC).

L'école comptait deux enseignantes seulement en son sein. L'une d'elle vient ainsi d'être assassinée et c'est dans l'émoi que les populations locales s'interrogent désormais sur l'avenir de cette école qui encadre plusieurs dizaines d'enfants de la région.

Selon les témoignages recceuillis sur place, les assaillants sont arrivés sur les lieux du crime tôt vendredi matin sur des motos. Ils sont ensuite repartis vers une destination inconnue sans être inquiétés.

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L'institutrice, alors âgée de 42 ans, était mère de trois enfants. Elle a succombé à ses blessures dans un hôpital de la localité de Muyuka alors qu'elle était enceinte d'un quatrième enfant selon des sources sécuritaires.

Les médias locaux indiquent également qu'au même moment, un chauffeur de la CDC a également été enlevé dans la même localité.

Cette attaque intervient 72 heures après celle qui a couté la vie à Ashu Thomas Nkongho le censeur du lycée bilingue de Kosala. C'était le 25 avril dernier à Kumba.

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Du coup la psychose s'installe dans la région du sud-ouest anglophone désormais en proie à des attaques non revendiquées mais attribuées chaque fois aux secessionnistes de l'Ambazonie. Les médias d'Etat parlent alors de "dérives terroristes, des attitudes qui ont atteint leur record d'impopularité et de nuisance".