L’ACDIC sensibilise sur la grippe aviaire

Vente De Poules Au Marché Une femme tenant un coq dans les mains

Wed, 1 Jun 2016 Source: cameroon-info.net

Dans un document disponible depuis mardi 31 mai 2016, L’Association Citoyenne de Défense des Intérêts collectifs (ACDIC) donne des astuces aux éleveurs, consommateurs, vendeurs et plumeurs pour se préserver de la grippe aviaire.

Aux éleveurs, il est demandé de la vigilance, surtout qu’aucun décès de poulet ne doit être négligé. «Face à une mort suspecte, d’une ou plusieurs poules de votre cheptel, ne paniquez pas. Mettez vos gants, sortez délicatement les cadavres des poules de votre cheptel et téléphonez au service d’hygiène», conseille-t-on aux éleveurs.

L’ACDIC recommande de «s’équiper de gants, blouses et cache-nez, et de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène d’une conduite d’élevage, exemple: Bac de désinfection à l’entrée. Tout ce qui entre dans votre poulailler venant de l’extérieur doit faire l’objet d’attention particulière (hommes, matériels), évitez le contact entre vos poules et les oiseaux sauvages.

Si la grippe aviaire est détectée dans un poulailler, on doit abattre systématiquement toutes les volailles (poulets, canards…) sur un rayon de trois kilomètres autour de ce poulailler», peut-on lire.

Selon les spécialistes de la santé, nous dit-on, le virus de la grippe aviaire se transmet par voie respiratoire si le sujet reste longtemps dans un endroit contaminé par des poules, des déchets de poules tels que les matières fécales et les plumes, mais aussi par contact direct.

Le sujet contaminé présente les signes suivants: «Grippe associant la fièvre supérieure à 39°C, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, courbatures, troubles respiratoires, toux». Pour éviter d’être contaminé, l’ACDIC recommande la bonne cuisson du poulet et de ses produits dérivés.

Selon le quotidien Mutations, dans sa parution de ce mercredi 1er juin 2016, cinq jours après l’interdiction de la commercialisation du poulet dans le Département du Mfoundi, la vente et la consommation continue de plus belle. Cette sensibilisation est vue d’un bon œil par les populations qui pourront ainsi éviter de se faire contaminer.

Source: cameroon-info.net