Au sein des groupes armés ambazoniens, une forte odeur de trahison règne depuis quelques semaines, depuis que des informations sur un prétendu accord a été trouvé avec des leaders ambazoniens. Mais, que dit cet accord ? Y a-t-il vraiment eu un accord avec le régime de Yaoundé ?
Pendant que des groupes sécessionnistes s’attaquent aux forces de défense et de sécurité, et que le BIR et les Forces spéciales mènent des opérations de destruction des camps sécessionnistes, hors des frontières camerounaises, des émissaires du gouvernement Biya et l’un des plus imposants groupes sécessionnistes étaient sur une table de négociation. L’objectif serait de trouver un terrain d’entente.
D’après une source de la rédaction de CamerounWeb, il s’agit d’un genre d’accord qui tentera de « mettre fin au conflit armé, sans toutefois accorder l’indépendance du Cameroun anglophone ».
En d’autres termes, il s’agit d’accorder « un statut particulier au Noso », avec une certaine autonomie, mais ce sera toujours un territoire camerounais.
Selon des révélations faites par le journaliste d’investigation en exile et très proche des ambazoniens, les sécessionnistes, (ou du moins, l’ADF) étaient représentés Capo daniel.
Ce dernier, révèle Bien Tong, « a participé aux négociations secrètes entre de prétendus leaders ambazoniens et des émissaires du gouvernement, pour un Cameroun un et indivisible avec statut spécial pour les régions du « nord-ouest » et du « sud-ouest ».
Ce qui est dans le « statut spécial » ou « statut particulier » n’est pas encore connu. Toutefois, il se susurre qu’un gouverneur ou un Vice-président avec un statut de chef d’Etat sera accordé au Noso. Ce dernier pourrait organiser ce territoire avec une certaine autonomie. Mais Yaoundé aura son mot à dire dans ce mode de gouvernance.
Dans les rangs des autres groupes sécessionnistes, l’on crie à la trahison, même si cet accord n’est pas encore officiel, ni en vigueur et encore moins signé.
Pour le moment, soldats du Cameroun et combattants séparatistes s’affrontent toujours et les morts s’enchainent en nombre.