L'ART menace de sanctionner 12 médias audiovisuels

Radio Broadcast News Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Thu, 11 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Elle réclame des montants compris entre 100 et 500 millions de FCFA au titre de la redevance liée à l’exploitation des fréquences radioélectriques.

Douze chaînes de télévision et radio courent le risque de voir leurs équipements démantelés. Il s’agit d’Ariane Tv, Amplitude Fm, Radio Cheick Anta Diop, Dunamis Fm, Sweet Fm, Canal 2 International, Royal Fm, TBC Radio, Vision 4, Samba Tv, Radio lumière et Ipersat, détaille Le Quotidien de l’Économie du mercredi 10 août 2016.

Cette information est contenue dans le communiqué de presse daté du 3 aout dernier et signé du Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Jean Louis Beh Mengue. En effet, le DG de l’agence leur réclame des montants allant de 100 à 500 millions FCFA de redevances liées à l’exploitation des fréquences radioélectriques, indique le journal.

Après plusieurs tentatives infructueuses d’amener les sociétés en cause à régulariser leur dossier auprès de l’ART, la procédure de sanction a été enclenchée. Par ailleurs, les médias menacés de sanctions protestent. Et dans le camp des protestataires, la chaine Vision 4 s’insurge contre les sanctions annoncées par l’ART. «Nous avons introduit une demande d’obtention de fréquence en payant certains droits d’études comme ils demandent. Nous avons la fréquence donnée par le Ministère de la Communication depuis 2003. Alors nous ne comprenons pas cet acharnement aujourd’hui», fulmine Ernest Obama, le Directeur Général de Vision 4.

Du côté de Canal 2 International, on pense que le DG de l’ART s’est trompé sur le cas de la chaine. «On a cru que c’était une erreur. Tous nos documents sont clairs. On est aujourd’hui surpris que notre nom soit sur cette liste. Pourtant on a payé les 100 millions FCFA que l’État demande. On était d’ailleurs les premiers à le faire», explique Éric Fotso, le Directeur Général de la chaîne.

Toutefois, en cas de refus d’obtempérer, l’ART se réserve le droit de démanteler les équipements en cause, si l’on s’en tient à l’arrêté n°080/Minfi/Minpt du 20 février 2002 relatifs aux droits, frais, contributions et redevances perçues par l’ART.

Source: cameroon-info.net