L’audience a, de nouveau, été renvoyée au 10 août prochain après une ouverture jeudi au TCS.
15 minutes à peine jeudi au Tribunal criminel spécial (TCS), et l’affaire ministère public, Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) contre Pierre-Désiré Engo a de nouveau, été renvoyée.
L’avant-dire-droit (décision prise avant de juger) demandé par le ministère public n’ayant toujours pas été exécuté.
Selon l’avocat général, « le complément d’information instruit par le juge sur le compte de Pierre-Désiré Engo domicilié, dans une banque en France n’a toujours pas été exécuté.
C’est pourquoi nous sollicitons un nouveau renvoi en attendant qu’elle réagisse. » Ceci dit, le conseil de l’accusé n’a pas souhaité se prononcer au cours de l’audience.
L’ex-DG de la CNPS est accusé du détournement de la somme de 25 milliards de F en 1999.
Ce montant représente les fonds alloués à la construction, en 1998, de l'immeuble-siège du centre provincial de la CNPS dans le Littoral.
Les fonds dégagés se seraient retrouvés dans le compte de l’ex-DG de la CNPS domicilié au Crédit lyonnais de Paris en France.
Les avocats de l’accusé ont toujours clamé que la commission rogatoire ayant déjà séjourné en France ne produira aucun résultat.
Pour eux, les 25 milliards F qu’aurait détournés leur client, n’ont jamais quitté la Caisse. Pour le conseil de l’accusé, il est temps de siffler la fin du match.
« Car, rien ne viendra de Paris. Nous avons dit devant ce tribunal en 2014 que nous reviendrions ici autant de fois.
Ce que recherche le ministère public en France se trouve dans votre dossier.
Vous avez rejeté toutes les demandes que nous avons formulées.
Nous n’avons plus rien à dire », a dit Me Bayebec au président de la collégialité.
Pour y voir plus clair, l’audience a été suspendue et sera reprise le 10 août prochain à 9h30.
Le temps de collecter le maximum d’informations et de renseigner le tribunal sur le virement bancaire de 25 milliards de F reproché à l’accusé.