Les ambazoniens laissent planer une menace de guerre civile sur le Cameroun plus forte que celle connue par le Rwanda s’ils n’ont pas de signe de vie de Sisiku Ayuk Tabe. La guerre déclenchée par Paul Biya contre les sécessionnistes prend des proportions inquiétantes d’après des activistes camerounais.
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En effet, sans nouvelle de leur président autoproclamé Sisiku ‘porté disparu’ le 5 janvier dernier à Abuja, l’équipe dirigeante de l’Ambazonie promet de sévir.
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Depuis leur supposé enlèvement, aucune image, aucune information n’a filtré de leur lieu de détention au Nigeria jusqu’à leur extradition au Cameroun d’après Yaoundé. Où sont-ils exactement?? Alors que des sources parlent de leur assassinat le jour même de leur enlèvement par une milice à Paul Biya, au sein des ambazoniens, leur ‘disparition’ serait devenue le nerf de guerre de la République fantôme pour atteindre leur but.
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Le gouvernement intérimaire passe à une étape décisive. Il exige une vidéo de Sisiku Ayuk Tabe et les siens en vie au pouvoir de Yaoundé. Chris Anu, le Secrétaire des communications sur la chaîne de télévision SCBC TV le 31 janvier 2018 donne un ultimatum de 5 jours à Paul Biya. Si dans les 5 jours, leur exigence n’a pas été respectée, il promet un massacre à la rwandaise, mais en pire :
« Nous donnons à la République du Cameroun jusqu’au 5 février 2018 pour présenter nos leaders ou montrer une preuve de vie. Après le 5 février 2018, s’il n’y a pas de preuve, nous supposerons que tous nos dirigeants sont morts. Que va-t-il se passer après le 5 février 2018?? Ce qui s’est passé au Rwanda, nous allons tenir le gouvernement de la République du Cameroun et du Nigeria responsable. »
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Pendant ce temps, dans les contrées anglophones, des combats se poursuivent entre militaires du BIR et des sécessionnistes causant d’énormes dégâts matériels et d’énormes pertes en vies humaines.
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