Pour l'Association Solidarité Ekang, Amougou Bélinga est victime d'une cabale et le redressement fiscal dont ses entreprises font l'objet sont des prétextes.
Dans une lettre officielle adressée au ministre des Finances Louis Paul Motaze, les Ekang dénoncent l'acharnement contre l'un des leurs et demandent que des dispositions soient prises pour protéger le Zomloa des Zomloa.
"Monsieur le ministre, l'Association Solidarité Ekang suit de très près cette cabale financière et médiatique jamais observée. Elle regrette que l'un d'eux soit violemment molesté, mieux, asphyxié par le bras fiscal de l'Etat dont vous êtes la tutelle… Tout en nous remettant à votre doigté, à votre sagesse et à votre discernement pour le règlement pacifique de cet imbroglio, nous continuerons de suivre avec grand intérêt, les développements futurs et en tirerons toutes les conséquences", notre entre autre la lettre adressée au ministre Paul Motazé qui est aussi Zomloa et de la même tribut Ekang.
Pendant ce temps, Amougou Bélinga a décidé de riposter. Pris sous plusieurs feux avec la saisine de ses comptes bancaires par les services des impôts, il crie au loup. Il dénonce un complot ourdi contre sa personne et tir à boulet rouge sur les personnalités autour de Paul Biya qui seraient animées par la prise de pouvoir. Il réagiT via son journal l’Anecdote. Dans un article qui paraît ce 12 mai, l'homme d'affaire ne mâche pas ses mots. Il parle clairement de complot. A la lecture du début de l'article, il est clair qu'il vise le Secrétaire général de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh.
«Après le redressement fiscal fantaisiste monté de toutes pièces contre le Groupe l'Anecdote, les officines du mal animées par une convoitise sans limite du fauteuil présidentiel, multiplient des stratagèmes en vue d'éliminer l'homme d'affaires parmi les soutiens indéfectibles du chef de l'Etat. Résolu à verser au fisc les 6 milliards de Fcfa arrêtés à l'issue de l'arbitrage du Minfi dans cette scabreuse affaire, la Direction générale des impôts maintient contre toute attente et en toute défiance des instructions de sa tutelle, les 17 milliards imaginaires fabriqués en vue de contraindre le magnat des médias à fermer boutique. Sans aucun échelonnement de paiement comme le prévoit la réglementation en la matière, la Dgi ordonne la saisie des comptes du Consortium», résume l’article.