Le gouvernement camerounais a annoncé mardi le recrutement de 3000 instituteurs dans la fonction publique au cours de cette année budgétaire, afin de renforcer l’offre en matière de formation dans les établissements primaires du pays.
Selon le secrétaire d’Etat au ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) chargé de l’enseignement professionnel, Boniface Bayaola, « il s’agit d’une première vague d’instituteurs qui seront directement recrutés dans la fonction publique en attendant le renforcement du personnel enseignant dans les prochaines années ».
En d’autres termes, les instituteurs recrutés seront « immédiatement pris en solde » ce qui laisse croire que la liste sera publiée avant la fin du mois de janvier 2016.
Des témoignages concordants notamment des études du gouvernement et de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) font état de l’insuffisance du personnel enseignant, notamment dans les zones rurales où l’on retrouve parfois un seul enseignant dans une école primaire à cycle complet.
Une situation qui amène généralement des associations des parents d’élèves à supporter des charges pour le recrutement des enseignants vacataires.
Après cette première vague, le gouvernement pourrait procéder au recrutement de 3000 nouveaux instituteurs, soit environ 2000 enseignants issus des Ecoles nationales d’instituteurs de l’enseignement général (ENIEG) et 1000 autres provenant des institutions privées.
Le recrutement de cette années est la première après la contractualisation de près de 7000 instituteurs vacataires (IVAC) il y a cinq ans, dans la mouvance du recrutement de 25 000 agents de l’Etat dans la fonction publique.