L’ONU interpelle Paul Biya sur les dérives du BIR

19689 Armee Camer Bir En Action Vs Boko Haram 006 Ns 600 L'ONU s'inquiète du cas des étudiants emprisonnés

Thu, 15 Jun 2017 Source: actucameroun.com

Dans son rapport annuel, l’ONU fait le point de la lutte contre Boko Haram et la situation humanitaire en Afrique centrale.

Le secrétaire général de l’organisation des Nations unies, se réjouie des efforts de la coalition contre la secte nigériane et dresse le bilan humanitaire de la situation des réfugiés et populations déplacées.

Antonio Guterres, affirme, «Boko Haram représente toujours une menace pour la sous région, le Cameroun, Nigéria, Niger et Tchad. »

Le secrétaire général de l’ONU, s’est inquiété également de certaines dérives dans le cadre de la lutte contre le mouvement terroriste. Trois étudiants ont en effet écopé des peines de prison, pour avoir fait une blague par SMS, sur Boko Haram.

Des cas d’enlèvement de personnes, soupçonnées de collaborer avec la secte sont régulièrement signalés. Antonio Guterres, souhaite également, que les membres de la secte détenus dans les prisons, parfois depuis des mois, voire des années, soient traités conformément aux conventions internationales.

Si les progrès réalisés par les armées de la coalition, regroupées au sein de la Force multinationale mixte (FMM), forte de dix hommes, ont permis l’affaiblissement militaire de la secte nigériane, l’ONU déplore les exactions contre les populations qui se poursuivent sur le terrain.

Du fait de cette guerre, près de 80 000 nigérians, ont quitté leurs territoire pour se réfugier au Cameroun, qui fait face au plan interne, à la gestion des déplacés, estimés à plus de 90 000.

Les autorités camerounaises dont le pays subit des tensions de trésorerie et qui font de l’équilibrisme diplomatique, ont récemment signé avec le HCR, ainsi qu’avec le Nigéria, un accord dit tripartite pour le retour progressif et volontaire, des réfugiés nigérians dans leur pays.

L’ONU appelle enfin les pays de la sous-région à ne pas se contenter uniquement de combattre la secte sur le plan militaire, mais aussi, de promouvoir le développement dans les localités exposées. Armand Ougock, Yaoundé.

Source: actucameroun.com