Ban Ki-moon
Le Secrétaire Général à la Présidence et le Premier Ministre, ont respectivement reçu en audience ce lundi 15 février 2016, le Professeur Abdoulaye Bathily qu’accompagnait le représentant de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas.
Avec le Premier Ministre Philemon Yang, le Professeur Abdoulaye Bathily et Mohamed Ibn Chambas ont évalué les attaques de Boko Haram dans le Bassin du Lac Tchad. «Des maisons ont été détruites, des villages entiers ont été détruits et plusieurs personnes sont tuées au quotidien», a reconnu Abdoulaye Bathily à la presse camerounaise à sa sortie de l’audience.
Si l’émissaire de Ban Ki-Moon reconnait les efforts jusqu’ici fournis par le Cameroun pour tordre le cou à la secte terroriste nigériane, il n’en appelle pas moins à la solidarité internationale. Pour le diplomate onusien, il faut continuer à faire front commun contre la secte terroriste avec tout ce que cela implique.
«Il faut amplifier la lutte. Notre action c’est un plaidoyer dans le cadre des systèmes des Nations Unis, mais également en direction de tous les bailleurs des fonds, tous les partenaires du Cameroun pour que la mobilisation ne nous lâche pas», à relevé Abdoulaye Bathily.
Sous l’égide de l’Union africaine (UA), des représentants de la communauté internationale avaient pris l'engagement en début février 2016 de dégager 250 millions de dollars pour financer la Force d’intervention conjointe multinationale engagée dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram.
Après le Cameroun, le représentant de l’ONU va continuer son périple au Tchad, au Nigeria, au Benin et au Niger, des pays qui forment la Force Mixte Multinationale de lutte contre le groupe de l’Etat Islamique de l’Afrique de l’Ouest.
