Pour l’Union des Populations du Cameroun, il n’est pas question de se mêler des appels à candidature émanant du RDPC.
L’Union des Populations du Cameroun souhaite une modification de la constitution, la loi fondamentale camerounaise. Pour les responsables de ce parti créé le 10 avril 1948, les points à modifier dans ce texte sont: l’âge électoral, la limitation des mandats du Président de la République, l’application effective de l’article 66 sur la déclaration des avoirs et biens par tous ceux en charge de la fortune publique, ceci dans la perspective d’une élection présidentielle qui pourrait être anticipée.
C’est la substance d’une sortie du Pr Basile Louka, Secrétaire Général de l‘UPC, à l’occasion du 68ème anniversaire de l’Union des populations du Cameroun, indique la position de ce parti de l’opposition sur le débat actuel qui anime l’opinion publique au Cameroun. Une déclaration qui n’est pas éloignée de celle de son camarade de parti, Robert Bapooh Lipot, l’un des trois élus UPC à l’Assemblée Nationale.
«Tous les deux restent favorables à une alliance avec le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), même s’il faut procéder à une évaluation de celle signée sous le règne de feu Augustin Frédéric Kodock, comme l’indique notamment le Pr. Louka», indique Cameroon Tribune en kiosque lundi 18 avril 2016.
Le journal rappelle que l’honorable Robert Bapooh Lipot avait déjà clairement exprimé sa position au sujet de cet accord lors du scrutin pour l’élection des premiers sénateurs de l’histoire du Cameroun en 2013, alors que l’Union des Populations du Cameroun qui comptait une soixantaine de conseillers municipaux notamment dans la Région du Centre n’était pas autorisée à prendre part à ce scrutin, le parti ayant présenté plusieurs listes pour une seule circonscription.
A en croire Cameroon Tribune, à côté de ces points de vue qui semblent se rejoindre, il y a le groupe qui a rejoint quelques autres formations politiques il y a quelques semaines à Yaoundé dans le cadre d’une manifestation contre une éventuelle modification de la Constitution.
Regroupés au sein de ce qu’ils appellent «l’UPC des fidèles», Albert Moutoudou et autres Alexis Ndema Same se heurtent à l’opposition des autres qui leur dénient toute possibilité de parler au nom de l’Union des populations du Cameroun.