L’activiste Franklin Mowha arrêté à l’Ouest du Cameroun

Trajet De La Future Rupture Trajet de la future rupture

Tue, 8 Nov 2016 Source: journalducameroun.com

Franklin Mowha, Président National du FFCI (Frontline figthers for citizen’s interests) - association de défense des droits humains -, a été arrêté lundi 07 novembre 2016 à 12h52mn par les forces de l’ordre de Bangangté (à l’Ouest du Cameroun, Ndlr) et actuellement gardé à vue dans les cellules du commissariat de Bangangté.

Son arrestation fait suite à la mobilisation citoyenne, en vue de la manifestation passive qui a eu lieu ce même jour dès 11h29min. Cette manifestation passive avait pour motif le cri d’alerte dirigé vers l’Etat du Cameroun de cette épée de Damoclès suspendue depuis plusieurs mois sur la tête des usagers de l’axe Yaoundé-Bafoussam, à la sortie de Bangangté au lieu-dit Bandienseu à environ de 50 mètres après le centre touristique de Bangangté, en provenance de Yaoundé.

L’activiste humanitaire Franklin Mowha en Homme averti et connaissant le comportement de nos gouvernants, qui n’agissent pour la plus part de temps que lorsqu’il se fait trop tard.

Et au regard de la route coupée dans les deux sens au niveau de Matomb, à 68 km de la capitale à la suite de l’effondrement d’une buse métallique sur la RN3 (route nationale numéro 3) comme l’a annoncé le ministère des Travaux publics dans un communiqué transmis à l’AFP, voudrait faire rompre l’inertie de nos gouvernants. L’on ne nous dira pas, avec tous nos grands fonctionnaires ingénieurs camerounais, qu’il n’y a pas eu des signes précurseurs qui auraient permis l’inévitable.

Par cette manifestation, les participants voulaient ainsi briser l’inertie de nos autorités qui n’anticipent jamais pour le bien des Camerounais, et exigent la réhabilitation de la chaussée affaissée afin d’épargner les usagers de la route d’une hécatombe quand les affaissements diront leur dernier mot.

Au moment de notre dernier entretien téléphonique ce 07 novembre à 15h 07 min, le Président de FFCI était encore dans les cellules du commissariat de Bangangté.

Source: journalducameroun.com