mystères, rumeurs, et une absence qui commence à inquiéter.
On se souvient du décès d'Omar Bongo, le président gabonais. La mort, comme une ombre furtive, a plané sur le Gabon, alimentant les rumeurs jusqu'au moment où la France a pris la parole.
"Le président Bongo est mort !" a-t-on annoncé, avant de se rétracter précipitamment après un coup de fil de l'ambassadeur gabonais. C'est la France, qui semblait avoir un accès privilégié aux informations sur la santé des présidents africains, qui a annoncé la nouvelle, comme si elle tentait de prendre le contrôle de la situation.
Aujourd'hui, la situation de Biya rappelle étrangement celle de Bongo. Les rumeurs sur sa santé circulent, et les proches du président se contentent de "démentir" avec une constance presque mécanique.
On se demande si le cabinet civil de Biya ne joue pas un jeu dangereux, une sorte de "chat et de la souris" avec la mort. L'absence du président est suffisante pour susciter l'inquiétude, et la presse commence à s'interroger sur la succession, comme si un "héritage" était en jeu.
Le silence du palais est un piège qui alimente la peur. Il est temps que le cabinet civil communique sur l'état de santé du président, afin de mettre fin à cette "guerre de l'information" qui ne sert qu'à alimenter le doute et la spéculation.
En attendant, on se demande si Biya ne serait pas plus serein si il acceptait de partager sa longévité avec le peuple camerounais.