L'adjoint au commissaire de Momboré poursuivi pour agression

538 XCommissaire281115650.pagespeed.ic.IS2dbm U6U Photo utilisée juste à titre d'illustration

Sat, 28 Nov 2015 Source: carmer.be

Poulda Galime, commerçant résidant à Garoua au quartier Poumpoumré, divague dans les services de la délégation régionale de la Sûreté nationale du Nord depuis près de mois. Dans une plainte adressée au patron des lieux, il dénonce les abus dont il a fait l’objet de la part du deuxième adjoint au commissaire de Momboré, localité située près de Baïkwa dans le département du Mayo-Rey.

«Le mercredi 7 octobre 2015, aux environs de 17h au lieu-dit Baïkwa, j’ai été agressé et dépouillé de tous mes biens par le 2ème adjoint au commissaire de Mombore, alors que je revenais du marché à bord de ma moto de marque Oqling», peut-on lire dans la plainte déposée par Poulda Galimecamer.be. Il poursuit en indiquant que son bourreau s’est servi d’un pistolet pour lui assener de violents coups au niveau de l’épaule et de la poitrine. Pour étayer ses arguments, un certificat médical qui conclut à une incapacité temporaire de travail de 31 jours accompagne son dossier. L’officier de police est également accusé dans la même plainte, d’avoir dépouillé Poulda Galime de tous les biens qu’il avait sur lui, y compris ses pièces d’identité.

«J’ai déposé une plainte dans les services de la délégation régionale de la Sûreté nationale du Nord, depuis le 16 octobre dernier.  Après plusieurs tours effectués là-bas, on m’a demandé de me rendre à Momboré, pour rencontrer mon agresseur afin qu’il restitue ce qu’il m’a confisqué. J’ai saisi le régional de police pour obtenir justice. Actuellement, son patron (commissaire de Momboré, Ndlr) m’a restitué mes pièces d’identité. Il a indiqué que ma moto a été remise à la douane parce qu’elle n’avait pas été dédouanée. S’agissant de mon argent et les sévices corporelles que j’ai subies, je n’ai encore aucune réponse», indique le plaignant.

Du côté de la police, une source proche des services de la délégation régionale de la Sûreté nationale indique qu’une enquête a été ouverte et que le dossier fait l’objet d’un suivi d’après les normes. «C’est vrai qu’il s’agit d’un policier, une enquête est en cours. S’il s’avère que les accusations portées contre lui sont fondées, il sera sanctionné conformément aux dispositions en vigueur. Il ne faut pas croire que tout peut se faire d’un seul coup. L’enquête évolue et chacune des parties sera fixée sur son sort», affirme notre source.

Source: carmer.be