L'affaire Jean-Marc Bikoko de nouveau renvoyée

Jean Mark Bikoko Le point focal de l'Ong Dynamique citoyenne, Jean-Marc Bikoko

Tue, 15 Mar 2016 Source: fr.allafrica.com

Le sous-préfet de Yaoundé 2ème est toujours attendu à la barre. L'affaire Jean-Marc Bikoko, point focal de l'Ong Dynamique citoyenne, a une fois de plus été renvoyée lors de l'audience qui s'est tenue le 9 mars dernier au Tribunal de première instance de Yaoundé, centre administratif.

Depuis le début du procès en novembre dernier, les débats au fond de cette affaire dans laquelle six personnes sont accusées par le ministère public de rébellion simple et trouble à l'ordre public n'ont jamais été ouverts. L'audience du 9 mars dernier a été renvoyée au 23 mars prochain pour comparution des témoins de l'accusation.

Il s'agit de : Yapmen Ousmanou, le sous-préfet de Yaoundé 2ème et les policiers du Groupement mobile d'intervention (Gmi) n° 1 de Yaoundé. Attendus depuis la deuxième audience, ces témoins ne se sont jamais présentés devant la barre. Ce sont eux qui ont procédé le 15 septembre dernier à l'interpellation de Jean Marc Bikoko, Yves Ndjalla Epangue, Le Juste Bikoko, Jessie Bikoko, Agnès Metougou et le journaliste François Fogno.

Les six accusés ont été arrêtés au palais des Sports de Yaoundé dans le cadre des activités organisées par l'ong Dynamique citoyenne pour commémorer la journée internationale de la Démocratie. Ce jour-là, le point focal de Dynamique citoyenne avait organisé un atelier sur la transition politique au Cameroun avec comme slogan : « Tournons la page ».

Mais quelques minutes après l'ouverture de l'atelier, le sous-préfet de Yaoundé 2ème s'est rendu sur les lieux pour demander la suspension de cette manifestation au motif que l'organisateur n'avait obtenu aucune autorisation. Jean-Marc Bikoko a marqué une opposition face à ce geste du sous-préfet qu'il a qualifié d'illégal.

Les policiers du Gmi sont arrivés sur les lieux où ils ont interpellé les organisateurs de cette manifestation. Les personnes interpellées ont ensuite été placées en garde à vue administrative puis inculpées par le parquet pour rébellion simple et trouble à l'ordre public.

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