Il nous est revenu que la fille aînée du colonel Ndzeng Mbida qui est en fonction à l’ambassade du Cameroun à Paris et accusé d’abus sexuel, prie toute personne de « l’aider à trouver un logement dans la capitale ou en Île de France ». Elle veut se mettre à l’abri et protéger sa sœur qui aurait déjà été violée trois fois par leur propre daron.
« Elle est encore étudiante et n’a pas suffisamment les moyens. Elle a besoin d’un logement où elle pourra s’installer avec sa petite sœur (la victime) et son petit frère. Après le verdict des examens effectués au Service d’aide médicale urgente (Samu) révélant les traces d’ADN de Mbida Ndzeng Bienvenu dans les parties intimes de sa fille de 15 ans, la fille aînée a décidé de partir de la maison avec ses frères », apprend-on.
Comme s’il attendait cette prise d’initiative avant de s’exprimer sur la question, l’ambassade du Cameroun en France est sortie de son silence. Dénonçant la violation de l’immunité d’un diplomatique de l’attaché de défense adjoint accusé par la justice française de violation d’une mineure de 15 ans.
Selon nos informations, la justice française a perquisitionné le domicile de Mbida à Paris. Dans son communiqué, l’ambassadeur du Cameroun au Paris, André Magnus Ekoumou déclare : « Nonobstant le statut de diplomate de l'intéressé, son domicile a été violé et perquisitionné, plusieurs fois, en son absence et sans l'autorisation de l'ambassadeur du Cameroun en France. Situation malheureuse qui peut entraver incontestablement la manifestation de la vérité et le bon fonctionnement de la justice ».
Par conséquent, l'Ambassade « appelle que la France tout comme le Cameroun, sont des États de droit, dont le respect des conventions internationales et pratiques diplomatiques coutumières guident impérativement toutes actions dans lesquelles les diplomates sont impliqués sans préjudice du caractère justiciable de ceux-ci ».