Dans un récit explosive mêlant immobilier et tensions diplomatiques, l'auteur raconte comment une location à Yaoundé a viré au cauchemar bureaucratique. Au cœur de l'affaire : l'ambassadeur du Cameroun en France, son épouse, et un couple confronté à des pratiques locatives pour le moins controversées, révélant les coulisses d'un différend qui dépasse le simple contrat de location.
L’ambassadeur du Cameroun en France et son épouse veulent ma peau
Lisons
L'année dernière, lors d'une conversation avec Monsieur NDewa, celui-ci m’évoqua une situation délicate qu’il traversait dans la ville de Yaoundé.
Monsieur NDewa, marié à Dr Amber Murry, une enseignante à l’université d’Oxford en Angleterre, séjournait avec elle et leurs enfants au Cameroun pour une longue période. Le couple, en quête d’un logement, fut dirigé par un agent immobilier jusqu’à une propriété située au carrefour Golf, une maison appartenant à l’ambassadeur du Cameroun en France Mr Ekoumou André.
Cependant, la maison ne correspondant pas à leurs attentes, un accord fut trouvé entre les deux parties : après négociations avec l’épouse de l’ambassadeur, des travaux de réhabilitation commencèrent pour remettre la maison en état. Le couple versa une avance de loyer de deux millions de FCFA, avant le début des travaux. Mais une fois les travaux achevés, une exigence inattendue surgit : l’épouse de l’ambassadeur demanda au couple d’enregistrer le bail à leurs frais auprès des services fiscaux. Cette demande fut catégoriquement rejetée par le couple, sur les conseils de leur avocat.
La tension monta rapidement. Madame Ekoumou décréta qu’elle ne louerait plus la maison au couple, et ce, sans leur rembourser ni l’avance de deux millions, ni les frais investis dans les travaux de réhabilitation. Toutes les tentatives de contact avec l’épouse de l'ambassadeur ou sa représentante sont restées vaines.
C’est alors qu’un jour, sur le chantier, Dr Amber Murry croisa par hasard la représentante de l'épouse de l'ambassadeur. Furieuse, elle laissa éclater son indignation, son mari à ses côtés. Ce dernier, témoin de la scène, sortit son téléphone et enregistra la confrontation avant de m’envoyer la vidéo. Je la publiai sur ma page Facebook, sans leur demander leur avis. Quelques heures plus tard, le couple, furieux, me somma de supprimer la vidéo. Dr Amber insista sur le fait qu’elle ne voulait pas voir son image circuler sur les réseaux sociaux. Ensuite je retirai la vidéo de ma page.
Plus tard ce même jour, le couple m’informait qu’ils avaient été convoqués au commissariat pour signer les papiers nécessaires après avoir enfin récupéré les deux millions. Mais entre-temps, il était fort probable que certains internautes aient eu le temps de télécharger la vidéo.
À ce jour, les frais de réhabilitation de la maison n’ont toujours pas été remboursés. Quant à l’avance de deux millions, le remboursement a eu lieu bien après la publication et la suppression de la vidéo .
Aujourd’hui, je me retrouve accusé de diffamation, alors que je n’ai fait que partager l’expression d’une femme dénonçant ce qu’elle estimait être une injustice. La diffamation est à quel niveau là?
Peut-on diffamer sans rien dire?
Quand vous avez pour seul outil de travail le marteau, vous tendez à tout confondre pour des clous. Et votre seul réflexe est de frapper.
Dixit : piment noir, médecin des cœurs brisés.
Il n’y a que ça qu’il sait faire. Intimider pourtant 50 familles camerounaises pleurent les rapts de leurs enfants en France 🇫🇷 la manifestation est prévue à Yaoundé le 12 février à l’Ambassade de France au Cameroun et l’Ambassade du Cameroun en France.