L’ancien policier Marc Brys révèle ce qu’il aurait fait à Eto’o s’il l’avait frappé ce jour-là

Eto'o Avertissement Brys.jpeg La maîtrise de soi

Wed, 27 Nov 2024 Source: www.camerounweb.com

Maintenant que ces tristes épisodes sont derrière les deux principaux acteurs du football, l’un arrive à en parler aisément tandis que l’autre continue de garder son silence tombal. Marc Brys n’arrête pas d’enchaîner les interviews pour les médias, lui qui est arrivé il y a plusieurs mois à la tête de l’équipe nationale du Cameroun pour la qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations qui va se jouer au Maroc en 2025. C’est désormais chose faite et peut-être qu’il se sent plus à l’aise et rassuré.

Lorsqu’on parle de Marc Brys et de Samuel Eto’o, il est difficile de ne pas se rappeler de la bagarre qui a failli éclater entre les deux personnes au siège de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Remettons les faits dans leur contexte. Le patron de la fédé a convoqué une réunion sans communiquer l’ordre du jour.

Compte tenu de la tension entre lui et Marc Brys, le ministère des Sports a jugé bon d’accompagner l’entraîneur par un représentant de l’État en la personne de Cyrille Tollo. Ce dernier, non convié à la réunion selon Eto’o, a tout simplement été bloqué au portail. Ensuite, après des coups de fils et des tractations, il a été autorisé à entrer.

L’ancien attaquant de l’Inter a alors souhaité s’entretenir avec Marc Brys et seulement lui. Tollo a préféré en être, se faisant directement sermonner par le patron des lieux qui avait déjà donné des instructions en amont pour qu’on filme et publie tout ce qui se passerait ce jour-là. Eto’o a rappelé à l’envoyé du ministre Narcisse Mouelle Kombi qu’il était le patron à la Fecafoot et qu’il doit faire ce qu’il dit. N’étant pas d’accord, Tollo réplique et Eto’o le fait mettre dehors.

Place à une discussion seul à seul avec Marc Brys. Sauf que lui aussi refuse d’écouter Samuel Eto’o si Tollo n’est pas là. C’est alors que le président de la fédération a haussé le ton, lui rappelant qu’il était son employeur et qu’il devait le respecter en tant que tel au lieu de saper son autorité. Les deux personnes étaient au bord d’une bagarre, mais la retenue a prévalu.

Justement, Brys confie à The Athletic qu’en tant qu’ancien policier, « on se rabat sur des choses qu’on a apprises, elles sont dans notre subconscient. On ne se met pas en colère, on ne veut pas se battre, ces émotions sont bloquées. Je ne voulais pas que les choses dégénèrent, mais je voulais faire comprendre que je ne m’en allais pas ».

Si Eto’o avait frappé Marc Brys comme il l’a déjà fait par le passé face à d’autres personnes auxquelles il avait affaire, le Belge assure qu’il aurait toujours gardé son sang-froid de policier. Policier un jour, policier pour toujours.

« Il y a eu des perturbations dans notre travail, mais est-ce que je me bats ou je me concentre sur mon travail ? Le choix est de travailler et de ne pas me concentrer sur les choses ennuyeuses et de me mettre en colère. Je garde toute mon intensité dans le travail avec les joueurs. Je ne laisse pas ce genre de choses me vider de mon énergie », continue-t-il. Ce calme lui est bien bénéfique, puisqu’il a des résultats à la tête de la sélection qui dégringolait jusqu’à son arrivée.

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