L’avocat de Thierry Michel Atangana remercie Biya

Depuis le 10 octobre 2016, le siège des Nations Unies à New York a abrité la Semaine de l’Afrique à laquelle a été convié le Franco-Camerounais Thierry Michel Atangana. Le quotidien Le Jour édition du 14 octobre 2016 rapporte que le Groupe de Travail de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur la détention «s’est à nouveau prononcé sur le cas Michel Thierry Atangana».

Me Bryan Sillaman l’avocat américain de celui qui a bénéficié de la grâce présidentielle en 2014, a tenu à remercier le Chef de l’Etat Paul Biya, par ailleurs les Nations Unies, François Hollande le Président français, le Département d’État américain et les organisations de droits de l’homme précise le communiqué de presse publié à l’issue de la réunion de haut niveau sur «un Partenariat Mondial Renouvelé pour consolider la Bonne Gouvernance et l’État de droit en Afrique».

Le quotidien souligne que la nouveauté ici se trouve dans le fait que «l’ex-détenu français d’origine camerounaise à travers la sortie de son avocat a adopté un ton qui va dans le sens de l’apaisement en indiquant notamment que le Président camerounais a initié «un processus qui pourrait déboucher sur l’application des recommandations du Groupe de Travail en mettant en place une commission interministérielle chargée de proposer une solution sur les enjeux financiers des problématiques ayant conduit à la détention de M. Atangana». Le Franco-Camerounais a pris part à la Semaine de l’Afrique accompagné de l’Association Atangana Contre l’Oppression et l’Arbitraire (AACOA). Il est le fondateur de cette association.

En guise de rappel, c’est en février 2014 que Thierry Michel Atangana a été libéré avec d’autres détenus tels que Titus Edzoa ancien secrétaire général à la Présidence. Toutefois il faut dire que le Franco-Camerounais dit attendre toujours des réparations financières à la suite de sa détention. «La réparation intégrale de cette injustice enverra un message positif et constructif au futur pour que des lendemains meilleurs puissent voir le jour en Afrique», a laissé entendre son avocat américain.